Les 775 films en DVD d'Isabelle
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film(s) relevant du genre : docu (plus ou moins fiction)

16 réponses classées par dates


Chelovek s kino-apparatom - Homme à la caméra (L')

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Réalisé par : Dziga Vertov (1896 - 1954)
En : 1929, Russie
Genre(s) : docu (plus ou moins fiction) /entre Berlin et Moscou /jeu dans le jeu /poésie en image
Caractéristiques : 80 mn, NB

Critique perso :

C'est un film sans décor, sans comédien et sans histoire - ou plutôt, un film dont Odessa est le studio, le cameraman et les habitants les personnages et la vie le scénario. C'est un documentaire sur comment on fait un documentaire. Un cours-TD-TP sur la force des images et le pouvoir du montage, fait la même année que La Ligne générale (ces russes : toujours une révolution d'avance !). Un film sur la vie du cinéma, le cinéma de la vie. C'est comme une journée de 80mn, un flash qui durerait longtemps, une expérience avec la vue et le temps, une poésie pour les yeux. C'est une image inimaginable, comme seul le cinéma pouvait en inventer.

Staroye i novoye - Ligne générale (La)

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Réalisé par : Sergei M. Eisenstein (1898 - 1948)
En : 1929, Russie
Genre(s) : docu (plus ou moins fiction) /entre Berlin et Moscou
Caractéristiques : 121 mn, NB

Critique perso :

Petit docu-drama tout ce qu'il y a de plus objectif sur les bienfaits de la collectivisation dans les campagnes, les mérites du camarade Lénine et la force irrésistible du progrès soviétique. Et qui, heureusement, se transforme souvent en terrain expérimental sur le montage et sa force métaphorique. Il sera ainsi permis de sourire devant les faces hilares de femmes éclaboussées de lait par une écrèmeuse. Et puis, ce n'est pas tous les jours qu'on peut assister à une saillie de taureau en caméra subjective ! Quand la révolution à l'est avait encore un visage humain.

Que viva Mexico !

alex_nevski.gif

Réalisé par : Sergei M. Eisenstein (1898 - 1948)
En : 1932, Mexique
Genre(s) : docu (plus ou moins fiction) /épique pas toc
Caractéristiques : 55 mn, NB

Critique perso :

Quelques années après la La Ligne générale, encore un petit docu-drama signé Eisenstein (enfin, pas vraiment signé parce que le film est resté inachevé de son vivant). Cette fois, il y est modestement question de l'histoire de l'humanité des origines à nos jours -et du Mexique. La séquence "paradis" parle de la nature luxuriante, du mariage et de la fête. Puis, comme dans La Ligne générale, vient le taureau (dans une arène), ce qui nous vaut encore quelques plans en caméra subjective (Eisenstein se prendrait-il décidément pour un taureau ?). Et la fête. Après, vient le propriétaire terrien, arrogant et aviné, et ça se gâte. Manquent les plans de la révolution et de l'avenir radieux. Dommage : ce gars-là peut réussir à nous faire croire à tout !

Chagrin et la pitié (Le)

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Réalisé par : Marcel Ophüls (1927 - )
En : 1969, France
Genre(s) : docu (plus ou moins fiction) /en France profonde
Caractéristiques : 251 mn, NB

Critique perso :

En 69, Clermont-Ferrand devint (brièvement) la capitale du cinéma français : pendant que Rohmer y passait une nuit chez Maud, Ophüls-fils, lui, y enquêtait pour essayer d'y voir plus clair sur la nuit de 39-45. Il paraît qu'au réveil, à l'époque, la France était persuadée d'avoir été unanimement résistante. Il paraît qu'à l'époque, elle était gouvernée par un Général qui avait joué un rôle dans cette histoire. Il paraît qu'à l'époque, il y avait eu de la censure dans l'air. Pourtant, la 2ème guerre mondiale a bien eu lieu, et ce film la montre comme on la voit aujourd'hui : complexe, ambiguë, violente, injuste. Et il le montre avec ses seules armes possibles : des images, des paroles et des visages : ceux de héros, ceux de lâches, ceux de traitres -et tout ça, ça a fait d'excellents français.

Appunti per un'Orestiade africana - Carnet de notes pour une Orestie africaine

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Réalisé par : Pier Paolo Pasolini (1922 - 1975)
En : 1970, Italie
Genre(s) : culte ou my(s)tique /docu (plus ou moins fiction) /jeu dans le jeu /à l'antique
Caractéristiques : 65 mn, NB

Critique perso :

Ce serait comme le projet d'un film rêvé, imaginé, conceptualisé. Un brouillon, le making off des repérages, des vagues velléités de casting. Ca adapterait l'Orestie d'Eschyle en Afrique. Parce que l'Orestie ça raconterait, en fait, la fin de la vengeance tribale et l'avènement de la justice des hommes, le début de la modernité (c'est la version Pasolini de l'histoire, il venait de traduire le texte pour le théâtre). Et parce que les pays d'Afrique, 10 ans avant, avaient presque partout acquis leur indépendance. On a la thèse, donc, la problématique et le plan. En guise d'illustration, quelques images d'archives de guerres locales bien barbares. On a aussi le débat d'après projection, avec des étudiants africains de Rome, et même un happening jazz qui fait intermède. Avant, pendant et après, le docu sur une fiction qui n'existe pas, tout ce qui entoure un film sans en faire vraiment partie, tout en en inventant un quand même. Assez fort quand même, en fait.

clowns (I) - Clowns (Les)

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Réalisé par : Federico Fellini (1920 - 1993)
En : 1970, Italie
Acteurs principaux : Anita Ekberg (1931 - 2015), Federico Fellini (1920 - 1993)
Genre(s) : docu (plus ou moins fiction) /du rire aux larmes (et retour) /jeu dans le jeu /pour petits et grands enfants
Caractéristiques : 92 mn, couleur

Critique perso :

Un matin, un petit garçon qui s'appelle Federico assiste émerveillé à l'émergence d'un chapiteau géant sous ses fenêtres. Le cirque a aussi dans ses bagages des Hercule de foire, une panthère au milieu des tigres... et des clowns. Depuis ce jour-là, le petit garçon se rend compte que son village est une piste grandeur nature. Depuis ce jour-là, il passe son temps à essayer de reproduire indéfiniment cette scène primitive. D'abord, il s'y prend façon "clown blanc", c'est-à-dire sérieux, rationnel, autoritaire -et un peu foireux. Mais où sont les clowns d'antant ? Enquête, interviews, témoignages. Ratages. Et puis, à bout d'infos exploitables, il lâche le "clown Auguste" qui est en lui au milieu d'une piste et il imagine son grandiose enterrement, dans un chaos génial qui n'appartient qu'à ses mises en scène. Intro, thèse, antithèse (la synthèse, c'est lui !) : ce type-là est vraiment le meilleur docteur possible en sciences clowneriestiques.

Daguerréotypes

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Réalisé par : Agnès Varda (1928 - )
En : 1976, France
Genre(s) : Paris /docu (plus ou moins fiction)
Caractéristiques : 75 mn, couleur

Critique perso :

Assignée à résidence par son accouchement (ça, c'est ce qui n'est pas raconté dans le film, mais c'est dans les boni), Agnès décide de consacrer un petit docu à ses voisins, les types et typesses de tous types de la rue Daguerre où elle habite. Il y a là des boulangers, des bouchers, des coiffeurs et divers épiciers, dans leurs propres rôles. Elle se planque dans leur boutique, les regarde accueillir leurs clients, refaire chaque jour les mêmes gestes du travail et leur pose finalement des questions bizarres sur leur province natale ou sur leurs rêves. Elle les invite aussi au café du coin à la représentation d'un magicien-médium un peu étrange, qui fait les mêmes gestes qu'eux sauf que lui en fait un spectacle. Comme elle, en fait, avec d'autres moyens mais pas moins de magie.

Sol del membrillo (El) - Songe de la lumière (Le)

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Réalisé par : Victor Erice (1940 - )
En : 1992, Espagne
Genre(s) : culte ou my(s)tique /docu (plus ou moins fiction) /poésie en image
Caractéristiques : 133 mn, couleur

Critique perso :

Le héros de ce film est un cognassier, un drôle d'arbre qui donne des coings, ces espèces de gros citrons pas très bons mais qui font de bonnes confitures. Un cognassier dans un jardin, qui prend la pose pour un peintre. Et le peintre, c'est Antonio Lopez, artiste géomètre. Sa technique à lui consiste à tendre des fils, poser des marques, mesurer, quadriller. Il regarde beaucoup et il écoute aussi pas mal ce que les autres lui disent. A son vieux pote grande perche, il dit qu'il va baisser la ligne d'horizon. A une chinoise amatrice d'art, il détaille la fonction de sa petite installation. A sa femme -peintre aussi-, il raconte ses rêves. A côté, des maçons polonais montent un mur. Tout ça, ça fait des humains qui se coltinent avec la nature. Pas morte du tout, la nature, même si c'est ce que le tableau est censé représenter : la lumière change et le cognassier fait des caprices, il penche, ses fruits tombent. Pas si simple de faire le portrait d'un arbre, et le portrait d'un homme, et le portrait d'un film. Ce serait comme le making of d'un tableau qui n'existe pas, comme le souvenir d'un beau geste inutile.

Demoiselles ont eu 25 ans (Les)

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Réalisé par : Agnès Varda (1928 - )
En : 1993, France
Genre(s) : docu (plus ou moins fiction) /jeu dans le jeu
Caractéristiques : 64 mn, NB/couleur

Critique perso :

Quelle est donc la recette de la potion magique du bonheur (celle concoctée le temps d'un été à Rochefort, dans les années 60) ? De la musique, des couleurs, des stars. Du Cinéma. Et, au centre : l'oeil d'un magicien, impassible mais résolu, qui a décidé un jour de réinventer le monde à son image. Un monde tel qu'il existe déjà, mais repeint avec de la musique. Avec des vrais gens, mais habillés de lumière. Varda, elle aime les gens, aussi, même sans lumière et sans musique. Elle a filmé les coulisses du tournage, elle était là aussi au pot de retrouvailles, 25 ans et quelques morts plus tard. C'est sûr, elle s'y connaît en secret de fabrication du cake d'amour. Le making off du bonheur, c'est encore du bonheur en bonus.

Celluloid Closet (The)

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Réalisé par : Epstein & Friedman
En : 1995, USA
Genre(s) : Los Angeles & Hollywood /docu (plus ou moins fiction) /jeu dans le jeu
Caractéristiques : 102 mn, NB/couleur

Critique perso :

Petite leçon d'histoire du cinéma et de décryptage d'images -petit sermon militant de la cause gay, aussi. Tout, nous saurons donc (presque) tout sur les homos vus par Hollywood : des inoffensives tapettes des débuts du cinéma aux inquiétants criminels névrosés des années 60, en passant par les vampires lesbiennes et autres amitiés viriles cachées sous les jupettes des péplums et les colts des westerns. Bon, le film ne balance pas tant que ça (il reste sûrement plein d'affaires dans le placard), mais permet d'apprendre un peu à voir derrière les images, et à entendre derrière les paroles. Pour, par exemple, ne plus jamais regarder Rebecca et Ben-Hur de la même façon.

Univers de Jacques Demy (L')

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Réalisé par : Agnès Varda (1928 - )
En : 1995, France
Genre(s) : docu (plus ou moins fiction) /jeu dans le jeu
Caractéristiques : 90 mn, NB/couleur

Critique perso :

Dans le monde merveilleux de Jacquot de Nantes, on croise des princesses et des putains, des camionneurs et des saltimbanques qui, des fois, sont les mêmes personnes. Agnès, elle, s'est choisie le double rôle de la marraine-marketing, de l'enchantée enchanteresse, et elle nous fait la visite guidée des coulisses de son grand homme. Elle ouvre le grand livre de ses images, où chaque chapitre serait une oeuvre, mais dans un savant désordre. Ca passe du coq à Peau d'âne, de ville en ville et de port en port. Surtout pas une thèse, plutôt un hommage malicieux et complice. Cette grande dame-là connaît visiblement l'art de recevoir et de donner plein d'amour, et le plus grand art encore de rendre son don contagieux.

Glaneurs et la glaneuse (Les)

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Réalisé par : Agnès Varda (1928 - )
En : 2000, France
Genre(s) : docu (plus ou moins fiction) /en France profonde
Caractéristiques : 82 mn, couleur

Critique perso :

De l'humble geste de ramasser par terre ce que l'économie ou la société y a laissé, Agnès Varda fait un petit docu à la première personne, modeste et lumineux. Elle va à la rencontre des pros de la récup', des rois du recyclage. Ceux pour qui c'est une question de survie, ceux pour qui c'est un jeu, un défi ou une morale. Des Sans toit ni loi, des artistes et des militants "100% poubelle" qui n'ont pas peur de se salir les mains. Elle montre aussi ceux qui ont montré avant elle ce geste éternel : les peintres, surtout. Et elle se peint elle-même en pièces détachées, à la DV : ses mains tâchetées par le temps (comme celles de son cher Jacquot), son beau visage de vieille dame. Là où on ne s'y attendait pas, l'esthétique et l'éthique se mélangent. Un bonus, des boni, du bonheur. Rien à jeter.

Deux ans après

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Réalisé par : Agnès Varda (1928 - )
En : 2002, France
Genre(s) : docu (plus ou moins fiction) /en France profonde
Caractéristiques : 64 mn, couleur

Critique perso :

C'est un film fait après et d'après un autre, un film sur les conséquences de faire des films, sur l'étrange relation qui se noue entre un(e) cinéaste et ses spectateurs, via cet objet étrange qui appartient à sa manière à eux tous. A l'occasion du tournage des Glaneurs, Agnès avait rencontré des gens. Elle les retrouve et nous donne de leurs nouvelles. D'autres gens lui ont écrit, en général pour lui dire combien ils aimaient son film. Elle les rencontre aussi, et nous donne de leurs nouvelles. Ils s'échangent des mots et des images, leurs échanges créent d'autres mots et d'autres images, qui finissent pas faire un autre film. Ce n'est pas un making of, c'est un after of, fait comme en roue libre et à l'air libre. Humour intact, curiosité intacte, capacité à s'émerveiller intacte. La vie crée du cinéma qui crée de la vie, et réciproquement.

Plages d'Agnès (Les)

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Réalisé par : Agnès Varda (1928 - )
En : 2008, France
Genre(s) : docu (plus ou moins fiction) /jeu dans le jeu /portrait d'époque (après 1914)
Caractéristiques : 110 mn, couleur

Critique perso :

Agnès, mamie-pas-gâteau du cinéma français vient d'avoir 80 balais (dont quelques balayettes). Elle les raconte à sa manière, inventant par la même occasion de genre de l'auto-docu-fiction-bio-pic. Faut dire qu'elle a eu une vie exceptionnelle : des rencontres, des voyages, de la création top niveau. Tout cela est illustré à la fois très littéralement (on remonte le temps ? je marche à l'envers), très métaphoriquement (j'égrène le sable, j'envoie des trapèzes volants sur la plage) et de façon très éclatée (façon puzzles, façon miroirs, façon patchwork). Avec une malice de vieux matou, la voilà qui se déguise (en charbonnier ou en patate), se reconstitue (en petite fille ou en jeune artiste), se réinvente (en mère abandonnée et en femme libre). Elle tape l'incruste dans des tableaux célèbres (Picasso, Magritte), ou invite ses potes arty (Calder, Jim Morrison, Chris Marker et un certain Jacquot) dans les siens. Des vieilles dames indignes comme ça, on en voudrait bien pour grand-mère ou comme petite-fille !

Vals Im Bashir - Valse avec Bachir

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Réalisé par : Ari Folman (1963 - )
En : 2008, Israël
Genre(s) : animation /cadavre(s) dans le(s) placard(s) /docu (plus ou moins fiction) /pas drôle mais beau /pauvre espèce humaine
Caractéristiques : 90 mn, couleur

Critique perso :

Un homme raconte à un autre le cauchemar qui l'obsède depuis qu'il est rentré de guerre. L'autre aussi est rentré de guerre, mais ses souvenirs y sont restés. Il se lance dans une enquête pour les retrouver. Il va effectivement en dénicher quelques morceaux, bien planqués, et pas que des bons... La guerre, c'est celle menée par les israéliens sur le territoire libanais en 1982. L'autre, celui qui ne se souvient plus qu'il y était, c'est le réalisateur. Le mauvais cauchemar qui rôde à l'horizon, c'est le massacre des camps de Chabra et Chatila. Et puisque tout est affaire de reconstitution, puisque interviews, expériences remémorées et fantasmes se mélangent, c'est (presque) uniquement par le dessin d'animation que l'enquête sera menée. Donc rien n'est réel, tout est vrai. La peur, visiblement, n'est pas inventée, elle infuse tous les plans, comme ce jaune-soleil qui fait mal aux yeux dans toutes les images de guerre. Et rien de mieux que ces musiques décalées pour rendre le drôle de sentiment d'hébétude qui a l'air de prendre possession des soldats au combat -ou du souvenir qu'ils en ont. Une expérience sensorielle et mémorielle aussi forte qu'une plongée en apnée, aussi belle que du cinéma.

Is the Man Who Is Tall Happy ? - Conversation animée avec Noam Chomsky

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Réalisé par : Michel Gondry (1963 - )
En : 2013, USA
Genre(s) : animation /docu (plus ou moins fiction) /jeu dans le jeu /la parole est d'or
Caractéristiques : 85 mn, couleur

Critique perso :

Un cinéaste-bricolo-geek interviewe une star intello-linguiste, en fait un film avec quelques crayons feutres, et crée un genre à lui tout seul : quelque chose comme le docu-essai d’animation. La bouille vieillissante de Chomsky est bien là, parfois, derrière, mais devant ce sont des idées, des concepts, des objets, des exemples, tout un théâtre de la pensée qui s’anime pour nous. Ils (les concepts) débattent, se confrontent, se mélangent, font la farandole et saluent à la fin, comme les vrais personnages d'un film qu'ils sont ici, Il est question des langues et du langage, de syntaxe (la spécialité du bonhomme), de sémantique, de cognition, d’épistémologie, d’histoire des sciences, de méthodologie de la recherche, des difficultés de l’interaction (ça, c’est plutôt la contribution spécifique de Gondry), bref, c'est exactement tout ce que j’adore et c'est passionnant ! En mots (écrits), en paroles (dites), en images (vues), un vrai feu d’artifices de l’esprit pour l’esprit.

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