Les 775 films en DVD d'Isabelle
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film(s) dans le(s)quel(s) joue Charles Blavette

4 réponses classées par dates


Toni

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Réalisé par : Jean Renoir (1894 - 1979)
En : 1935, France
Acteurs principaux : Charles Blavette (1902 - 1967)
Genre(s) : cadavre(s) dans le(s) placard(s) /du rire aux larmes (et retour) /en France profonde /heurs et malheurs à deux /vive la (critique) sociale !
Caractéristiques : 81 mn, NB

Critique perso :

Arrivée d'un train dans une gare de Provence (La Ciotat ? Peut-être...) : ça parle espagnol, ça chante italien, c'est plein d'étrangers qui viennent prendre le pain -et les femmes- des français. Parmi eux : Toni (qui a pourtant déjà un accent marseillais d'au moins trois générations). Et, effectivement, en matière de femmes, les choses sont assez rondement menées : il séduit Marie, sa logeuse mais préfère Josefa qui lui fait la coup de la guêpe dans le cou. Mais Fernand, le méchant cadre de la carrière de pierres qui l'emploie, l'épouse avant lui, et du coup lui épouse Maris. Après, ça tourne de plus en plus mal, avec cette espèce de fatalité tranquille qui a l'air de pousser là-bas aussi bien que les olives. Le ton, semi ethno-documentaire, fait l'effet de s'inventer en route, avec une maladresse qui a l'air toute naturelle. Avec ses ouvriers et ses paysans en première ligne, c'est du proto-Ken Loach-sur garrigue, autrement dit du pré-Guédiguian.

Marseillaise (La)

marseillaise.jpeg

Réalisé par : Jean Renoir (1894 - 1979)
En : 1938, France
Acteurs principaux : Charles Blavette (1902 - 1967), Julien Carette (1897 - 1966), Lise Delamare (1913 - 2006), Louis Jouvet (1887 - 1951), Pierre Renoir (1885 - 1952)
Genre(s) : du Moyen-Age à 1914 /en France profonde /vive la (critique) sociale ! /épique pas toc
Caractéristiques : 135 mn, NB

Critique perso :

Il était une fois un roi qui, au réveil du 15 juillet 1789, apprend une mauvaise nouvelle. Ca, c'est l'histoire officielle, celle des livres, celle des stars de cinéma, et elle dure 2mn. Tout le reste du film, c'est le contraire : la Révolution vue du côté des figurants qui en sont les vrais héros : le peuple, le vrai. Celui qui est mal peigné, parle avec un accent, braconne des lapins dans la garrigue, apprend à manier le fusil pour la première fois et fait le piquet de grève devant les usines (ah non, pardon, je confonds, ça c'était l'actu de l'époque du tournage). On suit donc un bataillon marseillais en route vers le Nord pour porter main forte à ces empotés de la capitale -provinciale, en plus, la Révolution, on aura tout vu ! Quelques belles scènes de fraternisation au coin du feu, de bataille pas rangée dans les jardins des Tuileries : la fresque ne manque pas de souffle. Et, comme de bien entendu, tout finit par une chanson…

Quai des orfèvres

quai_orfevres.gif

Réalisé par : Henri-Georges Clouzot (1907 - 1977)
En : 1947, France
Acteurs principaux : Charles Blavette (1902 - 1967), Bernard Blier (1916 - 1989), Suzy Delair (1917 - ), Louis Jouvet (1887 - 1951), Pierre Larquey (1884 - 1962)
Genre(s) : Paris /cadavre(s) dans le(s) placard(s) /pauvre espèce humaine /portrait d'époque (après 1914)
Caractéristiques : 102 mn, NB

Critique perso :

Le quai des orfèvres, c'est bien sûr le siège de la Police Judicière. Pourtant, ce film ne traite pas des moeurs de la police, mais de celles (plus légères, paraît-il) du milieu des cabarets de music-hall, avec ses numéros de cirque et de chansons populaires. Mais il y a bien un crime et beaucoup de suspects, pas mal de faux alibis et de vrais secrets. Avec son petit tralala, Suzy Delair n'a vraiment pas besoin de castagnettes et Blier -le père- fait sa mauvaise tête de mari jaloux (à tort, bien sûr). En flic roublard, Jouvet est le clou du spectacle. Au petit poil, comme on disait alors !

Yeux sans visage (Les)

yeux_visage.jpeg

Réalisé par : Georges Franju (1912 - 1987)
En : 1959, France
Acteurs principaux : Charles Blavette (1902 - 1967), Claude Brasseur (1936 - ), Pierre Brasseur (1905 - 1972), Alida Valli (1921 - 2006)
Genre(s) : cadavre(s) dans le(s) placard(s) /les chocottes à zéro
Caractéristiques : 88 mn, NB

Critique perso :

Des jeunes filles disparaissent autour de Paris. Quand on les retrouve, elles sont affreusement défigurées. Un grand chirurgien mondain reconnaît pourtant l'une d'elle comme sa fille. Mais la vérité pourrait bien être un peu plus complexe et plus tordue. Dans son antre, après avoir passé plein de portes et monté plein d'escalier, notre Dr. Moreau de banlieue cache d'horribles secrets. Une poupée de porcelaine vivante, une secrétaire-rabatteuse en 2CV, un savant fou et un chenil : ces personnages sortent tout droit du cinéma expressionniste muet - ou de Frankenstein. Le film, lui, est de ceux qui va voir ce qu'il y a derrière les faces et les façades lisses. Il est plein de bruits et de douleurs, et de poésie noire.

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