Les 775 films en DVD d'Isabelle
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film(s) dans le(s)quel(s) joue Vincent Price

4 réponses classées par dates


Laura

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Réalisé par : Otto Preminger (1906 - 1986)
En : 1944, USA
Acteurs principaux : Judith Anderson (1897 - 1992), Dana Andrews (1909 - 1992), Vincent Price (1911 - 1993), Gene Tierney (1920 - 1991)
Genre(s) : cadavre(s) dans le(s) placard(s) /culte ou my(s)tique /la parole est d'or /les chocottes à zéro
Caractéristiques : 88 mn, NB

Critique perso :

Le Lieutenant-détective McPherson -type homme d'action taciturne-, rend visite au chroniqueur mondain Waldo Lydecker -type homme de lettres fielleux-, dans sa baignoire. Et sourit. La guerre du carnet de notes contre la machine à écrire commence. L'enquête porte sur le meurtre d'une certaine Laura, avec qui Waldo a joué à Pygmalion. Il y a aussi Shelby, qui était son ex-futur potentiel époux. Elle valait le coup, Laura, à en juger par son portrait dans le salon, qui a l'air d'aimanter tous les hommes qui passent à proximité (en le regardant, ils finissent tous par se servir un whisky). Une femme de rêve, un rêve de femme, une musique entêtante qui s'insinue partout. Le temps s'inverse, se retourne et n'en finit pas de ne pas s'arrêter : on appelle ça un classique.

Dragonwyck - Château du Dragon (Le)

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Réalisé par : Joseph L. Mankiewicz (1909 - 1993)
En : 1946, USA
Acteurs principaux : Walter Huston (1884 - 1950), Vincent Price (1911 - 1993), Gene Tierney (1920 - 1991)
Genre(s) : cadavre(s) dans le(s) placard(s) /conte de fées relooké /heurs et malheurs à deux /les chocottes à zéro
Caractéristiques : 103 mn, NB

Critique perso :

Elle aurait pu s'appeler Jane Eyre, le film aurait pu s'appeler Rebecca. Mais là, c'est Miranda. Au début, elle vit dans une petite maison dans la prairie. Un brillant destin de paysanne dévotte lui est promis. Mais un vague cousin très riche l'invite à venir jouer la dame de compagnie dans son antre, Dragonwyck, et sa vie bascule. Le cousin s'avère un irrésistible monstre, la maison se révèle gothique et hantée. Miranda est ravie, dès que possible elle épouse les deux. Il ne lui restera plus qu'à survivre le plus longtemps possible aux charmes vénéneux du lieu, et plus qu'à explorer les recoins obscurs du maître de maison. Il y a des gens comme ça qui ont l'air d'être faits pour s'épanouir à l'ombre, qui sont amoureux de leur prison, et de leur geôlier. La mise en bouche d'une grande oeuvre, en forme de curiosité gothique.

Ten Commandments (The) - Dix commandements (Les)

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Réalisé par : Cecil B. DeMille (1881 - 1959)
En : 1956, USA
Acteurs principaux : Judith Anderson (1897 - 1992), Anne Baxter (1923 - 1985), Yul Brynner (1915 - 1985), John Carradine (1906 - 1988), Charlton Heston (1924 - 2008), Vincent Price (1911 - 1993), Edward G. Robinson (1893 - 1973)
Genre(s) : culte ou my(s)tique /à l'antique /épique pas toc
Caractéristiques : 220 mn, couleur

Critique perso :

Entre le moment où Moïse a été retrouvé flottant sur le Nil dans son berceau et celui où il a conduit les Hébreux à travers la Mer Rouge et le désert, il a bien dû se passer des choses. Hollywood, auquel aucun secret des Dieux n'échappe, s'est chargé de combler les ellipses bibliques -en pompant largement, tout de même, sur le Nouveau Testament (que, du coup, l'Ancien semble annoncer) mais en y ajoutant quelques starlettes affriolantes. Ca donne 2h de peplum romanesque très correct.
Et puis, Moïse rencontre Dieu déguisé en buisson phosphorescent et ça se gâte terriblement, côté scénario. Le film se transforme en livre d'images déconseillé aux plus de 12 ans, plein d'effets spéciaux très kitchs. Les hommes deviennent des marionnettes et on ne croit plus à rien : Charlton Heston a le regard ailleurs, il fait de grands gestes majestueux en répétant "let my people go" au méchant pharaon. Parler à Dieu face à face, forcément, ça vous change un homme. Mais dans la Bible (chapitre 19 du 1er livre des Rois), il est aussi dit que Dieu n'est pas dans les tremblements de terre, ni dans le feu du ciel. Il n'est donc pas dans les trucages hollywoodiens. Allez le chercher plutôt dans les angoisses métaphysiques d'un mécréant polonais.

Edward Scissorhands - Edward aux mains d'argent

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Réalisé par : Tim Burton (1958 - )
En : 1990, USA
Acteurs principaux : Johnny Depp (1963 - ), Vincent Price (1911 - 1993), Winona Ryder (1971 - ), Dianne Wiest (1948 - )
Genre(s) : conte de fées relooké /pauvre espèce humaine /pour petits et grands enfants
Caractéristiques : 105 mn, couleur

Critique perso :

D'un côté, l'Amérique tranquille des banlieues cossues : parcelles identiques, façades pastel, grosses voitures et jardinets bien entretenus. L'endroit est habité par une peuplade de desperate housewises expertes en cosmétiques, entre qui la moindre info circule à la vitesse du téléphone. De l'autre côté, l'imaginaire tourmenté des cauchemars gothiques : un chateau mystérieux, un inventeur fou, sa créature inachevée qui se cache dans le grenier... (elle s'appelle Edward, c'est un Pinocchio de cuir et de fer, un éternel enfant blessé). Comment ces deux enfances-là pourraient-elles bien s'entendre et s'apprivoiser ? Laquelle, d'ailleurs, a le plus besoin de l'autre ? Invention en direct d'une nouvelle poésie, d'un nouveau mythe.

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