Les 775 films en DVD d'Isabelle
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film(s) dans le(s)quel(s) joue Carina Lau

2 réponses classées par dates


A Fei zheng chuan - Nos années sauvages

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Réalisé par : Kar-wai Wong (1958 - )
En : 1990, Chine-Hong-Kong
Acteurs principaux : Leslie Cheung (1956 - 2003), Maggie Cheung (1964 - ), Andy Lau (1961 - ), Carina Lau (1964 - ), Tony Leung Chiu Wai (1962 - )
Genre(s) : pas drôle mais beau /pauvre espèce humaine /vers le soleil levant
Caractéristiques : 94 mn, couleur

Critique perso :

Un play-boy de Hong-Kong et quelques unes de ses victimes, années 60. En sous-vêtements blancs devant son miroir ou dans sa voiture de minet, il est toujours charmant, toujours fuyant. Irrésistible auprès des filles. Son secret, c'est qu'il connaît les formules magiques qui rendent inoubliable le tour d'une aiguille sur le cadran d'une montre. Son autre secret, c'est qu'il ne sait pas qui est sa mère et qu'il est très malheureux (mais c'est pas une excuse pour faire pleurer les filles). Et le secret qu'il ignore lui-même, c'est que son temps est compté, comme celui de l'oiseau sans pattes qui ne vit que le temps d'un vol, et qui sert de métapore au film. L'univers, les obsessions, les personnages de Wong sont déjà là. Aucune ombre ne manque à ses lumières, aucune occasion manquée ne manque à son scénario. Portrait de l'artiste en jeune homme mélancolique, et en jeunes femmes tristes.

2046

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Réalisé par : Kar-wai Wong (1958 - )
En : 2004, Chine-Hong-Kong
Acteurs principaux : Chen Chang (1976 - ), Carina Lau (1964 - ), Tony Leung Chiu Wai (1962 - ), Gong Li (1965 - ), Faye Wong (1969 - ), Zhang Ziyi (1979 - )
Genre(s) : c'était demain /culte ou my(s)tique /jeu dans le jeu /poésie en image /vers le soleil levant
Caractéristiques : 129 mn, NB/couleur

Critique perso :

Cette fausse suite d'In the mood for love prolonge en fait tout autant Nos années sauvages. On y retrouve brièvement Lulu -alias Mimi- et surtout M. Chow qui s'est laissé pousser la moustache. Il écrit des romans de science fiction érotiques, invite des filles chez lui et croise la route de trois femmes sublimes et impossibles qui ont toutes quelque chose en elles de Mme Su (ses robes, son nom, son imagination, allez savoir...). Mais, avec elles, il ne parle qu'argent ou départs. Répétitions, incantations. 2046, c'est le pays d'où l'on ne revient jamais, la chambre où le temps s'est arrêté, la date vers laquelle les trains du futur filent sans fin. Un film-univers peuplé d'hommes désenchantés et d'androïdes à émotions différées, en rouge et vert comme l'impossible réunion des contraires, en spirales ovoïdes comme l'impossible retour du temps perdu. Personne n'avait aussi bien fantas-filmé les femmes depuis Sternberg, autant aimé leurs jambes depuis Truffaut ni traqué aussi délicatement leurs larmes depuis Almodovar.

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