Les 775 films en DVD d'Isabelle
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film(s) dans le(s)quel(s) joue Buster Keaton

5 réponses classées par dates


Three Ages - 3 âges (Les)

3_ages.jpg

Réalisé par : Buster Keaton (1895 - 1966)
En : 1923, USA
Acteurs principaux : Buster Keaton (1895 - 1966)
Genre(s) : du rire aux larmes (et retour) /heurs et malheurs à deux /à l'antique
Caractéristiques : 63 mn, NB

Critique perso :

L'éternel masculin existe habituellement en 2 modèles : l'éternel soupirant et l'éternel emmerdeur. Pour rendre hommage à l'éternel féminin, l'éternel masculin n'a jamais reculé devant les moyens : plus fort, plus vite, plus riche... sera le vainqueur (l'essentiel, en la matière, n'est pas de participer). L'éternelle histoire de cette rivalité est hoquetée en 3 époques, façon Intolérance romantique et rigolo : un très lointain (et très approximatif) âge de pierre, un pittoresque empire romain, une ère nébuleuse et néanmoins contemporaine. Les costumes changent, les hommes restent. Et ça essaie de nous faire croire que les hisoires d'amour finissent bien, en général.

General (The) - Mécano de la Générale (Le)

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Réalisé par : Clyde Bruckman (1894 - 1955)
En : 1927, USA
Acteurs principaux : Buster Keaton (1895 - 1966)
Genre(s) : culte ou my(s)tique /du Moyen-Age à 1914 /du rire aux larmes (et retour)
Caractéristiques : 75 mn, NB

Critique perso :

Johnny est mécano (c'est-à-dire chauffeur-livreur-ajusteur) de locomotives. Sa monture de prédilection s'appelle la Générale. C'est la Guerre (la seule, la vraie côté US : celle de Secession). Johnny veut s'engager comme volontaire ; il est recalé à l'embauche. Mais la Générale, elle (c'est la moindre des choses quand on s'appelle comme ça), veut participer aux manoeuvres. Alors Johnny est obligé de suivre. Il joue donc le plus sérieusement du monde au train à vapeur -pour l'honneur des sudistes et les beaux yeux de sa fiancée : d'abord comme poursuivant (la Générale a été prise en otage), puis comme poursuivi (il a récupéré la Générale, les ennemis sont à ses trousses). C'est fou l'inventivité dont font preuve les hommes à cheval sur un train à vapeur, à croire que ça leur donne des ailes (de fumée). Un peu comme Naissance d'une Nation, mais en nettement plus drôle.

Steamboat Bill, Jr. - Cadet d'eau douce

cadet_eau.jpeg

Réalisé par : Charles Reisner (1887 - 1962)
En : 1928, USA
Acteurs principaux : Buster Keaton (1895 - 1966)
Genre(s) : du Moyen-Age à 1914 /du rire aux larmes (et retour) /heurs et malheurs à deux
Caractéristiques : 71 mn, NB

Critique perso :

Roméo et Juliette sur le Mississipi : Bill, le fils du capitaine bourru du dernier steamer à l'ancienne, aime Marion, la fille du patron capitaliste satisfait du paquebot new style tout confort. Ca se présente mal, les enfants sont à peine les demi-portions de leur papa respectif, et les papas ne sont pas commodes. Et puis, Bill semble éprouver quelques difficultés avec la technique et avec la pesanteur. Quand les éléments naturels se déchainent, pourtant, il plie mais ne romp pas, affrontant arbres déracinés et maisons volantes avec un courage exemplaire. Grandeur et misère de l'acrobate au milieu de la boue et du vent. Misère et grandeur du poète funambule au pays de la Gravité.

Sunset Blvd. - Boulevard du Crépuscule

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Réalisé par : Billy Wilder (1906 - 2002)
En : 1950, USA
Acteurs principaux : Cecil B. DeMille (1881 - 1959), William Holden (1918 - 1981), Buster Keaton (1895 - 1966), Gloria Swanson (1897 - 1983), Erich von Stroheim (1885 - 1957)
Genre(s) : Los Angeles & Hollywood /cadavre(s) dans le(s) placard(s) /culte ou my(s)tique /jeu dans le jeu /pauvre espèce humaine
Caractéristiques : 110 mn, NB

Critique perso :

Voix off d'outre-tombe pour le premier flash-back post-mortem de l'histoire du cinéma : Joe, donc, est mort. Noyé dans l'objet de son désir : une piscine sur Sunset Blvd., Hollywood. Et avec trois balles dans la peau. Un peu avant, Joe se contentait d'être comme la moitié des habitants de L.A. : un scénariste raté. Jusqu'au jour où sa voiture crève devant chez Norma, richissime ex-star du muet, en pleine préparation ultra-secrète de son come-back. Il devient courtisan, puis courtisé. Complice, compromis, corrompu. Condamné... Victime, comme Norma, de l'illusion à laquelle il a consacré sa vie. Billy Wilder, coté obscur. Derrière l'hommage aux pionniers du cinéma, aux Griffith, DeMille et Stroheim (et au fantôme de Buster Keaton qui joue aux cartes), se profile une féroce satire et une vision fulgurante, qui désigne la rubrique people et les faits divers comme avenir possible de son art.

Limelight - Feux de la rampe (Les)

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Réalisé par : Charles Chaplin (1889 - 1977)
En : 1952, USA
Acteurs principaux : Claire Bloom (1931 - ), Charles Chaplin (1889 - 1977), Buster Keaton (1895 - 1966)
Genre(s) : du rire aux larmes (et retour) /pour petits et grands enfants
Caractéristiques : 141 mn, NB

Critique perso :

Pour un de ses avant-derniers tours de piste, Chaplin échange ses frusques de Charlot pour celles d'un certain Calvero et joue à se faire croire qu'il n'est plus qu'un tocard solitaire qui ne fait plus rire personne. Plus inquiétant encore : fidèle à son grand coeur, il sauve du suicide une charmante jeune fille, elle lui tombe dans les bras et voilà qu'il s'esquive pour laisser la place à un plus jeune (même pas plus drôle) que lui (qui pourrait même être son fils). Ca va vraiment mal pour les vieux drôles (Buster Keaton aussi, aurait besoin d'être sauvé du suicide). Le temps d'un avant-dernier tour de piste, jouons à croire qu'ils ne pourront plus jamais nous faire rire comme avant.

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