Les 775 films en DVD d'Isabelle
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film(s) dans le(s)quel(s) joue Erich von Stroheim

4 réponses classées par dates


Blind Husbands - Maris aveugles

maris_aveugles.jpg

Réalisé par : Erich von Stroheim (1885 - 1957)
En : 1919, USA
Acteurs principaux : Erich von Stroheim (1885 - 1957)
Genre(s) : pauvre espèce humaine
Caractéristiques : 68 mn, NB

Critique perso :

Mme Armstrong accompagne son docteur de mari en vacances à Cortina d'Empezzo, aux pieds de leurs dolomites favorites. Un peu délaissée par son époux, elle tombe sur un officier autrichien très prévenant. Uniforme, monocle et sabre au clair, ce Don Juan des alpâges ne ménage aucun effort et aucun effet. Il a, paraît-il, escaladé toutes les montagnes du monde... Mais la belle résiste, le mari et le destin s'en mèlent. Tout culmine, comme il se doit, au sommet du Pinacle, d'où tout le monde ne descendra pas indemne... Un vieux film plein d'audaces et qui, bien que muet, ne manque pas de sous-entendus.

Foolish Wives - Folies de femmes

folies_femmes.jpg

Réalisé par : Erich von Stroheim (1885 - 1957)
En : 1922, USA
Acteurs principaux : Erich von Stroheim (1885 - 1957)
Genre(s) : jeu dans le jeu /pauvre espèce humaine
Caractéristiques : 117 mn, NB

Critique perso :

Un soit-disant comte russe (qui se fait appeler Karamazin) est en villégiature près de Monaco, avec deux soit-disant cousines aussi aristocrates que lui. Il s'intéresse de près à l'ambassadeur U.S. -et à son épouse. Et à quelques autres, plus ou moins friquées. Boutonné et galonné dans les règles, il a toujours l'air en campagne militaire, Karamazin. Et il a toujours quelques chose à tripoter dans les mains : une arme, une canne, un gland de rideau, une main de femmes. Il fait confiance à son charme, à son regard et à son destin. La folie des femmes, c'est de faire confiance aux hommes de son genre. Mais à Monaco, c'est assez souvent que rien ne va plus.

Grande illusion (La)

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Réalisé par : Jean Renoir (1894 - 1979)
En : 1937, France
Acteurs principaux : Julien Carette (1897 - 1966), Marcel Dalio (1900 - 1983), Jean Dasté (1904 - 1994), Pierre Fresnay (1897 - 1975), Jean Gabin (1904 - 1976), Dita Parlo (1906 - 1971), Erich von Stroheim (1885 - 1957)
Genre(s) : pauvre espèce humaine /portrait d'époque (après 1914) /épique pas toc
Caractéristiques : 114 mn, NB

Critique perso :

Pour dénoncer la guerre, Renoir a eu une intuition géniale : plutôt que de montrer une boucherie, il montre au contraire des soldats plus grands que la barbarie, des hommes qui ont su le rester, malgré tout. Ils sont aussi bien français qu'allemands, d'ailleurs. Et les batailles, d'ailleurs, sont toujours hors champs puisqu'on reste loin du front, dans un camp de prisonniers de la Grande Guerre. L'occasion de mener une grande enquête sur ce qui réunit et sépare vraiment les hommes. Et aussi sur le passage du XIXème au XXème siècle, quand même les gentilhommes d'antant se mettent à devenir républicains. Un monde en miniature, un changement de civilisation en condensé : parfois, le cinéma sait voir loin et grand...

Sunset Blvd. - Boulevard du Crépuscule

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Réalisé par : Billy Wilder (1906 - 2002)
En : 1950, USA
Acteurs principaux : Cecil B. DeMille (1881 - 1959), William Holden (1918 - 1981), Buster Keaton (1895 - 1966), Gloria Swanson (1897 - 1983), Erich von Stroheim (1885 - 1957)
Genre(s) : Los Angeles & Hollywood /cadavre(s) dans le(s) placard(s) /culte ou my(s)tique /jeu dans le jeu /pauvre espèce humaine
Caractéristiques : 110 mn, NB

Critique perso :

Voix off d'outre-tombe pour le premier flash-back post-mortem de l'histoire du cinéma : Joe, donc, est mort. Noyé dans l'objet de son désir : une piscine sur Sunset Blvd., Hollywood. Et avec trois balles dans la peau. Un peu avant, Joe se contentait d'être comme la moitié des habitants de L.A. : un scénariste raté. Jusqu'au jour où sa voiture crève devant chez Norma, richissime ex-star du muet, en pleine préparation ultra-secrète de son come-back. Il devient courtisan, puis courtisé. Complice, compromis, corrompu. Condamné... Victime, comme Norma, de l'illusion à laquelle il a consacré sa vie. Billy Wilder, coté obscur. Derrière l'hommage aux pionniers du cinéma, aux Griffith, DeMille et Stroheim (et au fantôme de Buster Keaton qui joue aux cartes), se profile une féroce satire et une vision fulgurante, qui désigne la rubrique people et les faits divers comme avenir possible de son art.

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