Les 775 films en DVD d'Isabelle
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film(s) dans le(s)quel(s) joue Blanchette Brunoy

3 réponses classées par dates


Bête humaine (La)

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Réalisé par : Jean Renoir (1894 - 1979)
En : 1938, France
Acteurs principaux : Blanchette Brunoy (1918 - 2005), Julien Carette (1897 - 1966), Jean Gabin (1904 - 1976), Fernand Ledoux (1897 - 1993), Jean Renoir (1894 - 1979), Simone Simon (1910 - 2005)
Genre(s) : cadavre(s) dans le(s) placard(s) /heurs et malheurs à deux /pauvre espèce humaine
Caractéristiques : 100 mn, NB

Critique perso :

Le roman de Zola proposait un vaste panorama du meurtre sous toutes ses formes. Renoir a tranché dans le vif (deux morts seulement !). Il a conservé le prétexte de la théorie un peu lourdingue de l'atavisme alcoolique, tout en se concentrant sur le trouble entrelacement du désir et de la pulsion de mort. Et il a exploité à fond la poésie visuelle des trains : le destin est sur les rails et il roule à toute vitesse. C'est l'enfer au fond de la chaudière. Quant au cheminot, lui, il sonne toujours deux fois (chez la femme du sous-chef de gare). Et Gabin, on dirait qu'il a fait ça toute sa vie.

Goupi mains rouges

goupi.jpg

Réalisé par : Jacques Becker (1906 - 1960)
En : 1943, France
Acteurs principaux : Blanchette Brunoy (1918 - 2005), Robert Le Vigan (1900 - 1972), Fernand Ledoux (1897 - 1993), Maurice Schutz (1866 - 1955), Louis Seigner (1903 - 1991)
Genre(s) : cadavre(s) dans le(s) placard(s) /en France profonde /pauvre espèce humaine
Caractéristiques : 104 mn, NB

Critique perso :

Dans la famille Goupi, il y a beaucoup de monde et ils habitent tous sous le même toit. Quatre générations, plus ou moins entremêlées et consanguines. Une famille-souche, du genre qui sera pas facile à déraciner. Le plus ancien, c’est Goupi-L’empereur, plus que centenaire, que les autres respectent surtout parce qu’il n’a pas encore révélé où il a planqué son magot. Ce qui intéresse particulièrement Goupi-Mes-sous, qui s’occupe de la compta. Goupi-Monsieur, c’est celui qui vient de débarquer du train, après avoir fait sa vie à Paris. A côté, les surnoms sont parfois distribués bizarrement. Goupi-tisane est une teigne qui ne contribue pas des masse à apaiser les conflits. Et Goupi mains rouges n’est pas forcément celui qui a le plus de sang sur les mains… Parce que pour révéler encore un peu mieux les caractères, rien ne vaut un petit meurtre de derrière les fagots. Tout ça fait le portrait d’une espèce de vestige de l’ancien régime au coeur des campagnes, une archéologie des français bien de chez nous, pieds dans la boue et yeux dans le ciel.

Marie du port (La)

marie_port.jpg

Réalisé par : Marcel Carné (1906 - 1996)
En : 1950, France
Acteurs principaux : Blanchette Brunoy (1918 - 2005), Julien Carette (1897 - 1966), Nicole Courcel (1930 - 2016), Jean Gabin (1904 - 1976), Roland Lesaffre (1927 - 2009), Louis Seigner (1903 - 1991)
Genre(s) : heurs et malheurs à deux /pauvre espèce humaine
Caractéristiques : 88 mn, NB

Critique perso :

A Port-en-Bessin : des pêcheurs qui vont au bistrot, surtout celui où sert Marie, la "sournoise" taciturne. A Cherbourg : des marins en uniforme qui vont à la brasserie et au cinéma, propriétés d'Henry, le patron séducteur. 100km, une génération et pas mal d'obstacles les séparent. Un enterrement et un bateau les rapprochent. Ils parlent beaucoup (avec le quota réglementaire de bons mots du cinéma de l'époque) mais rarement pour dire ce qu'ils pensent, et encore moins ce qu'ils ressentent. Mais le patron a les idées larges : la preuve, il passe aussi bien des films de Georges Lampin que de Murnau, dans sa salle de ciné. En coupant les 10 dernières mn, avec une fin façon Enfants du paradis, ça pourrait tenir la route du large. Dommage...

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