Les 775 films en DVD d'Isabelle
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film(s) dans le(s)quel(s) joue Christopher Plummer

3 réponses classées par dates


Sound of Music (The) - Mélodie du bonheur (La)

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Réalisé par : Robert Wise (1914 - 2005)
En : 1965, USA
Acteurs principaux : Julie Andrews (1935 - ), Christopher Plummer (1927 - )
Genre(s) : en avant la musique /entre Berlin et Moscou /heurs et malheurs à deux /pour petits et grands enfants
Caractéristiques : 174 mn, couleur

Critique perso :

Maria chante et danse au milieu des montagnes verdoyantes, façon "petite maison dans la prairie". Maria veut devenir religieuse. Mais avant, elle doit faire un stage de gouvernante chez un capitaine à la retraite de 25 ans, veuf avec 7 enfants. Elle se révèle pour ce qu'elle est : la nounou préférée des culottes courtes (à bretelles, on est en Autriche). En vrai clône de Blanche-Neige, elle fabrique des fringues pour tout le monde avec les rideaux de sa chambre (syndrôme Autant en emporte le vent typique) et invente une méthode rose-express pour tranformer sa nichée de nains en chorale de compet' (on est à Salzburg). Le père-capitaine, pas fou, l'embauche gratis à vie (il l'épouse) et se révèle pour ce qu'il est : un héros patriote anti-nazi (on est à la fin des années 30). Pour la décomposition de la haute société pré-World War II, mieux vaut voir La Règle du jeu. Pour les mauvais souvenirs du nazisme en chansons, mieux vaut voir Cabaret. Pour tout le reste, ça se lasse voir.

Somewhere in Time - Quelque part dans le temps

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Réalisé par : Jeannot Szwarc (1939 - )
En : 1980, USA
Acteurs principaux : William H. Macy (1950 - ), Christopher Plummer (1927 - ), Christopher Reeve (1952 - 2004), Jane Seymour (1951 - ), Teresa Wright (1918 - 2005)
Genre(s) : conte de fées relooké /culte ou my(s)tique /heurs et malheurs à deux
Caractéristiques : 103 mn, couleur

Critique perso :

Richard Collier, écrivain dramatique beau comme un Dieu (qu'il fut dans un autre film, une autre vie...), est l'idole des vieilles dames (enfin, surtout d'une, apparemment…). Un jour qu'il est un peu contrarié, il se paye une petite escapade dans un grand hôtel des environs (de Chicago). Là, il tombe amoureux d'un portrait sur un mur : celui d'une très belle actrice du début du XXème siècle à la carrière aussi fulgurante que brève, prématurément retraitée des planches… et devenue 60 ans plus tard sa groupie sénior. En fait, il se sont connus en vrai, en 1912, dans ce même grand hôtel. En fait, il va l'y rejoindre en voyageant dans le temps, par la seule force de son mental et de ses sentiments, pour lui permettre d'accomplir ce destin qu'elle a déjà vécu. En fait, tout a commencé là bas, à ce moment-là, dans ce passé dont lui n'a encore aucun souvenir. L'amour comme éternel paradoxe temporel, comme flash back mental idéal dans les souvenirs qu'il nous reste à découvrir... Pandora nous a déjà fait le coup, mais (pour moi) ça marche à tous les coups. C'est beau, romantique et kitch comme on n'en fait plus, tellement premier degré qu'on est obligés de s'incliner.

Twelve Monkeys - Armée des 12 singes (L')

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Réalisé par : Terry Gilliam (1940 - )
En : 1995, USA
Acteurs principaux : Brad Pitt (1963 - ), Christopher Plummer (1927 - ), Madeleine Stowe (1958 - ), Bruce Willis (1955 - )
Genre(s) : c'était demain /les chocottes à zéro
Caractéristiques : 125 mn, couleur

Critique perso :

Cette science fiction-là, avec sa technologie de bric et de broc détraquée au service d'un pouvoir monstrueux, on la reconnaît vite : c'est celle de Terry Gilliam. Effectivement, le début de L'Armée des 12 singes pourrait être la suite post-apocalyptique de Brazil, où le rêve (ici un souvenir d'enfance récurrent) est encore la seule échappée possible de l'enfer. Mais bien vite, on suit Bruce Willis qui expérimente le Vertigo et les délices du voyage dans le temps avant d'en comprendre les inquiétants paradoxes. Il découvrira que la pire prison est celle de sa tête et de son destin et, pour une fois, malgré son beau corps musclé, ne parviendra pas à sauver le monde. Pour lui et pour l'ambiance déglinguée à souhait, ce film supporte tous les paradoxes temporels de la revoyure...

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