Les 775 films en DVD d'Isabelle
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film(s) dans le(s)quel(s) joue Maurice Pialat

2 réponses classées par dates


Que la bête meure

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Réalisé par : Claude Chabrol (1930 - 2010)
En : 1969, France
Acteurs principaux : Caroline Cellier (1945 - ), Michel Duchaussoy (1938 - 2012), Maurice Pialat (1925 - 2003), Jean Yanne (1933 - 2003)
Genre(s) : cadavre(s) dans le(s) placard(s) /en France profonde /jeu dans le jeu /pauvre espèce humaine
Caractéristiques : 110 mn, couleur

Critique perso :

Les deux personnages principaux de cette histoire n'auraient jamais dû se rencontrer. D'ailleurs, ils mettent du temps à se trouver. Mais l'un a malencontreusement (et brièvement) croisé le fils de l'autre sur une route de campagne bretone. Le fils ne s'en est jamais relevé. Alors, l'autre s'est mis à parcourir (avec acharnement) toutes les villes de France pour retrouver l'un. Coup de bol, les rôles sont parfaitement distribués : le méchant chauffard est un serial connard idéal, le papa contrarié un gentleman écrivailleur. Et le scénar est poli aux meilleures écoles : c'est même une belle Hélène qui sera le cheval de Troie de la vengeance. Mais, même dans le meilleur des mondes possibles (c'est-à-dire au cinéma), c'est pas évident de tuer un homme, en bluffant un policier-cinéaste extra-lucide. Bluffer les spectateurs comme moi, c'est nettement plus facile.

A nos amours

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Réalisé par : Maurice Pialat (1925 - 2003)
En : 1983, France
Acteurs principaux : Dominique Besnehard (1954 - ), Sandrine Bonnaire (1967 - ), Maurice Pialat (1925 - 2003)
Genre(s) : du rire aux larmes (et retour) /pauvre espèce humaine
Caractéristiques : 95 mn, couleur

Critique perso :

Suzanne n'aime personne (sauf son papa). Elle couche avec tout le monde (sauf avec celui qu'elle aime peut-être encore). Logique, elle a 15 ans. Sa carrière de collectionneuse commence en colonie de vacances, se poursuit de chambres d'amis en chambres d'hôtel, finit par un mariage qui se dépèche de mal finir. Que cache le lumineux visage de Sandrine Bonnaire ? Comment Pialat réussit-il à rendre si palpitantes ces morceaux de scènes banales, en vrac et comme prises par surprise, à la dérobée ? Mystère... Comme la vie.

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