Les 775 films en DVD d'Isabelle
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film(s) dans le(s)quel(s) joue Jude Law

3 réponses classées par dates


EXistenZ

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Réalisé par : David Cronenberg (1943 - )
En : 1999, Canada
Acteurs principaux : Willem Dafoe (1955 - ), Ian Holm (1931 - ), Jennifer Jason Leigh (1962 - ), Jude Law (1972 - )
Genre(s) : c'était demain /jeu dans le jeu
Caractéristiques : 97 mn, couleur

Critique perso :

EXistenZ, c'est un jeu à plusieurs, genre réalité virtuelle en immersion totale : cherchez vos alliés et vos ennemis, cherchez le but du jeu. Mais on est bien loin du virtuel glacé et métallique : ici, ça gicle, ça grouille, c'est mou et gluant -et bien plus inquiétant, du coup. L'organique est l'avenir du numérique, on le sait au moins depuis Videodrome. Ce film a été l'un des premiers à multiplier les jeux dans le jeu, en casant le réel comme un niveau parmi d'autres. Si parfois le scénar est un peu laborieux, c'est la faute au manque d'inspiration des joueurs. Et si on perd à eXistenZ, on peut toujours attendre TranscendanZ pour se consoler, qu'y disent dans la pub.

Aviator (The)

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Réalisé par : Martin Scorsese (1942 - )
En : 2004, USA
Acteurs principaux : Alan Alda (1936 - ), Kate Beckinsale (1973 - ), Cate Blanchett (1969 - ), Willem Dafoe (1955 - ), Leonardo DiCaprio (1974 - ), Ian Holm (1931 - ), Jude Law (1972 - ), John C. Reilly (1965 - )
Genre(s) : Los Angeles & Hollywood /portrait d'époque (après 1914) /épique pas toc
Caractéristiques : 170 mn, couleur

Critique perso :

20 ans dans la vie d'un homme et dans l'histoire d'Hollywood. Le type s'appelle Howard Hughes, et il a deux passions qui ont à peu près le même âge que lui : les avions et le cinéma. Et les femmes, mais pas n'importe lesquelles : Jean, Kate, Ava... entre (beaucoup) d'autres. Ca doit être too much pour un seul homme : Howard est un cinglé en surcis. Comme dans tous les films américains, il prend ses décisions debout, en parlant très vite et en fronçant à peine le sourcil. Comme dans tous les films de son auteur, il est aussi un ange déchu qui dégringole (deux fois) du ciel (la deuxième fois, son coeur passe à droite, ce qui est très mauvais signe). Scorsese, lui a une seule passion : le cinéma. Et les femmes. Dans ce miroir par procuration, plein de guest stars rêvées, il se cherche une famille et trouve surtout toutes les névroses qui vont avec.

My Blueberry Nights

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Réalisé par : Kar-wai Wong (1958 - )
En : 2007, USA
Acteurs principaux : Norah Jones (1979 - ), Jude Law (1972 - ), Natalie Portman (1981 - ), Rachel Weisz (1971 - )
Genre(s) : New York - New York /carrément à l'ouest /heurs et malheurs à deux
Caractéristiques : 91 mn, couleur

Critique perso :

Pour une fois, Wong se met lui-même (plutôt que ses personnages) en exil, il va voir en Amérique s'il y est. Il commence par organiser soigneusement, comme toujours, le carambolage aléatoire de quelques coeurs brisés, Anges déchus à qui il oblige à faire le tour du pays à cloche pied (ou quasi) comme gage de malchance. C'est grand, l'Amérique. Sans doute pour ne pas trop se perdre, il recycle le tube d'In the Mood for Love à l'harmonica, remplace le Chungking Express par tous les modèles de bars qu'il croise sur sa route, et mise de nouveau tous ses jetons, comme dans 2046, sur une triplette féminine : une histoire en bleu nuit, une partie en rouge sombre, une virée en violet-doré et au grand jour. Est-ce à cause des contrastes visuels trop accentués, des dialogues trop explicites ou des acteurs qui ont oublié de mettre du mystère asiatique au bord de leurs yeux ? Ca fait le même effet qu'une tarte aux myrtilles avec de la glace vanille : assez écoeurant à la longue.

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