Les 775 films en DVD d'Isabelle
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film(s) dans le(s)quel(s) joue Bruce Dern

3 réponses classées par dates


Marnie - Pas de printemps pour Marnie

marnie.jpg

Réalisé par : Alfred Hitchcock (1899 - 1980)
En : 1964, USA
Acteurs principaux : Sean Connery (1930 - ), Bruce Dern (1936 - ), Tippi Hedren (1931 - )
Genre(s) : heurs et malheurs à deux /les chocottes à zéro
Caractéristiques : 130 mn, couleur

Critique perso :

Marnie est charmante. Dommage qu'elle soit un peu cleptomane. Et frigide. Marnie est folle. De temps en temps, elle voit la vie en rouge. Elle a des terreurs et une voix d'enfant pendant les orages. Son patron, lui, est amateur de bêtes sauvages. Il l'a connue ailleurs "brunette with legs". Il la trouve aussi pas mal en blonde. Il la présente à papa, l'emmène dans ses écuries, lui force un peu la main (et pas que la main). Il fait ce que Alfred aurait adoré faire à Tippy, si j'ai bien compris les biographes. Un drôle de cours de psychanalyse illutrée (en couleur) pour débutants, façon Dr. Ewardes à l'envers. Ou cauchemar à l'endroit.

They Shoot Horses, Don't They ? - On achève bien les chevaux

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Réalisé par : Sydney Pollack (1934 - 2008)
En : 1969, USA
Acteurs principaux : Bruce Dern (1936 - ), Jane Fonda (1937 - )
Genre(s) : du rire aux larmes (et retour) /pauvre espèce humaine /portrait d'époque (après 1914) /vive la (critique) sociale !
Caractéristiques : 120 mn, couleur

Critique perso :

Un marathon de danse : il n'y a que les américains en plein crise pour inventer un truc pareil. Ca se joue en couple, le but est de tenir debout le plus longtemps possible en bougeant les pieds (10mn de pause toutes les 2h). Les meilleurs tiennent plus d'un mois. Moi qui serais plutôt assez douée pour les marathons de sommeil, c'est une des pires tortures que je puisse imaginer. Ces jeux du cirque modernes, scénarisés par la misère et la bêtise, attirent le gratin de Hollywood (comme spectateurs) et les cramés du rêve américain (comme concurrents). On suit le parcours d'un couple de hasard : un cow-boy égaré en ville et une poupée pleine de rage qui fait non non non. Quelques flash forward de mauvaise augure laissent présager très tôt que ces losers qui n'ont plus que leur fatigue à vendre peuvent tomber encore plus bas. Métaphore cruelle d'à peu près tout ce qu'il y a de pire dans le monde occidental...

Monster

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Réalisé par : Patty Jenkins (1971 - )
En : 2003, USA
Acteurs principaux : Bruce Dern (1936 - ), Christina Ricci (1980 - ), Charlize Theron (1975 - )
Genre(s) : cadavre(s) dans le(s) placard(s) /carrément à l'ouest /les chocottes à zéro /pauvre espèce humaine
Caractéristiques : 109 mn, couleur

Critique perso :

Portrait « basé sur une histoire vraie » d’une serial-killeuse made in USA. Elle s’appelle Aileen, elle est rondouillarde et complexée, a sans doute pas eu une enfance facile, fréquente les bars et les dancing du bas du panier. Elle survit en faisant la pute pour des machos qu’elle déteste. Son premier meurtre, c’est en légitime défense face à l’un d’entre eux, particulièrement pervers. Après, faut reconnaître que sa défense devient de moins en moins légitime. Mais c’est aussi la période où elle tombe amoureuse de Selbi, gentille fille presque aussi paumée qu’elle, tellement moins macho que ses fréquentations précédentes. Eros, Thanatos et toute la clique, font encore des ravages à tous les niveaux du panier. Le film est modeste mais incarné de façon saisissante. Charlize Theron, qui est à peu près le contraire d’Aileen (quoique que sa mère ait tué son père en légitime défense), s’est laissée possédée par elle. Monster mon semblable, ma soeur (ma mère…).

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