Les 775 films en DVD d'Isabelle
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film(s) dans le(s)quel(s) joue Marie Déa

2 réponses classées par dates


Visiteurs du soir (Les)

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Réalisé par : Marcel Carné (1906 - 1996)
En : 1942, France
Acteurs principaux : Arletty (1898 - 1992), Jules Berry (1883 - 1951), Alain Cuny (1908 - 1994), Marie Déa (1912 - 1992), Marcel Herrand (1897 - 1953), Fernand Ledoux (1897 - 1993)
Genre(s) : conte de fées relooké /culte ou my(s)tique /du Moyen-Age à 1914 /en France profonde /heurs et malheurs à deux
Caractéristiques : 120 mn, NB

Critique perso :

On est au temps (et dans les terres) des très riches heures du duc de Berry, la paix n'a que trop duré. Pour éviter aux hommes d'être heureux trop longtemps, le Diable a parfois envie d'ajouter son grain de fiel à l'histoire. Deux de ses envoyés arrivent donc sur Terre. Il y a Gilles, musicien mélancolique, parfois hélas un peu attiré par le côté lumineux de la Force. Et il y a Dominique, dont on se demande si les autres l'apprécient plus en homme ou en femme (et si il/elle eut jamais un coeur). Ils sont là pour faire des ravages, ils en font. Pourtant, s'ils utilisent les mêmes mots, leurs yeux ne disent pas toujours la même chose. En fait, Gilles se met même à croire un peu trop à son propre jeu avec Aaaannne. Alors, le Diable lui-même vient remettre un peu de (dés)ordre dans tout cela. Le film est un rien pompeux et solennel. On ne sait trop si c'est le coeur de la France sous occupation qu'il a voulu faire battre, à la fin, mais au moins a-t-il donné naissance à une belle statue palpitante, une certaine idée du cinéma français.

Orphée

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Réalisé par : Jean Cocteau (1889 - 1963)
En : 1949, France
Acteurs principaux : Maria Casares (1922 - 1996), Henri Crémieux (1896 - 1980), Marie Déa (1912 - 1992), Jean Marais (1913 - 1998), François Périer (1919 - 2002)
Genre(s) : conte de fées relooké /pas drôle mais beau /poésie en image
Caractéristiques : 112 mn, NB

Critique perso :

Rien de plus casse-gueule que le genre mythico-poétique. C'est comme la traversée des miroirs : ça passe ou ça casse ! mais Cocteau est un expert en passage de miroirs... Il nous peint un Orphée de mauvaise humeur. C'est un poète, mais boudé par St Germain-des-prés (un comble, à l'époque). Il aime la mort (l'immortalité ?) plus que sa femme Euridyce. Et l'inspiration tombée du ciel (par ondes radio) plus que la vie quotidienne. Des deux côtés du miroir, deux mondes se contemplent sans se reconnaître... L'abîme symbolique guette, mais la noyade dans le ridicule est évitée haut la main. S'il y a vertige, ce serait pluôt vers le haut...

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