Les 775 films en DVD d'Isabelle
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film(s) dans le(s)quel(s) joue Eva Marie Saint

2 réponses classées par dates


On the Waterfront - Sur les quais

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Réalisé par : Elia Kazan (1909 - 2003)
En : 1954, USA
Acteurs principaux : Marlon Brando (1924 - 2004), Karl Malden (1912 - 2009), Eva Marie Saint (1924 - )
Genre(s) : New York - New York /cadavre(s) dans le(s) placard(s) /pas drôle mais beau /pauvre espèce humaine /vive la (critique) sociale !
Caractéristiques : 108 mn, NB

Critique perso :

Sur les quais de la Nouvelle Amsterdam, y'a des dockers qui triment. Y'en a d'autres qui commandent. Et y'a ceux qui encaissent.
Dans les rues de la Nouvelle Amsterdam, y'a des dockers qui trainent. Y'en a qu'on retrouve morts et personne sait pourquoi. Y'a aussi un curé qui voudrait bien savoir. Pourquoi.
Sur les toits de la Nouvelle Amsterdam, y'a des pigeons qu'attendent qu'un docker les nourisse. Ou bien qu'on les libère.
Et puis, sur les quais de la Nouvelle Amsterdam, y'a Terry le beau gosse, jeune retraité des rings. C'est l'frère d'un magouilleur, mais il a le coeur pur. La conscience pas tranquille.
Terry, le gentil traitre...

North by Northwest - Mort aux trousses (La)

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Réalisé par : Alfred Hitchcock (1899 - 1980)
En : 1959, USA
Acteurs principaux : Cary Grant (1904 - 1986), Martin Landau (1931 - 2017), James Mason (1909 - 1984), Eva Marie Saint (1924 - )
Genre(s) : heurs et malheurs à deux /les chocottes à zéro
Caractéristiques : 136 mn, couleur

Critique perso :

Roger Thornhill, publicitaire new-yorkais surbooké mais sans histoires, est pris pour un certain Geoges Kaplan, ce qui lui vaut d'être kidnappé par une bande d'espions qui ne lui veut pas que du bien -et lancé dans une histoire de fous. Plus tard, c'est lui qui les poursuivra, de New-York à Chicago direction Rushmore (north by northwest of course), en se faisant passer pour Georges Kaplan. Les rôles s'inversent et s'échangent sans cesse dans ce cauchemar délicieusement emberlificoté où un homme finit par en devenir un autre. Roger devient donc Georges, endossant une identité inventée de toute pièce (au cinéma, on s'appelle ça un personnage), pour vivre une autre vie que la sienne (au cinéma, on appelle ça un scénario). Ce film est un musée du cinéma à lui tout seul, tant il enchaîne les scènes d'anthologie : le meurtre aux Nations Unies, l'attaque d'un avion en rase campagne, la poursuite sur les têtes du mont Rushmore, le train s'enfonçant dans un tunnel... Une histoire de fous relookée en film d'espionnage glamour, à revoir régulièrement comme on rend visite à un vieux pote délicieusement pervers.

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