Les 775 films en DVD d'Isabelle
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
1 2 3 4 5 6 7 8 9
moi
film(s) dans le(s)quel(s) joue Hugues Quester

3 réponses classées par dates


Parking

demy.jpeg

Réalisé par : Jacques Demy (1931 - 1990)
En : 1985, France
Acteurs principaux : Francis Huster (1947 - ), Jean Marais (1913 - 1998), Hugues Quester (1948 - )
Genre(s) : conte de fées relooké /en avant la musique /heurs et malheurs à deux /jeu dans le jeu
Caractéristiques : 95 mn, NB/couleur

Critique perso :

Orphée n'est pas encore rangé des voitures : il s'est réincarné en pop-star-idôle des jeunes à pantalons blancs et pulls en laine, époux d'une artiste conceptuelle japonaise et amant d'un ingénieur du son qui, pour réussir à le supporter, doit manquer un peu d'oreilles. Sur scène, il porte déjà le costume des damnés du dernier sous-sol mais, une fois vraiment en enfer, il ne cesse de clamer qu'il n'est pas à sa place. Comment choisir, pourquoi choisir ? C'est lui qui le dit, mais au moins le réalisateur aurait-il pu lui donner des idées (ou des chansons), au lieu de le faire bégayer toutes ses répliques. Demy se serait-il égaré sur une voie de garage ? Il a perdu toutes ses couleurs en route et ne décolle pas vraiment du purgatoire

Conte de printemps

conte_printemps.jpeg

Réalisé par : Eric Rohmer (1920 - 2010)
En : 1990, France
Acteurs principaux : Hugues Quester (1948 - )
Genre(s) : Paris /heurs et malheurs à deux /la parole est d'or /portrait d'époque (après 1914)
Caractéristiques : 108 mn, couleur

Critique perso :

Tiens, une femme qui pense. Parler, ça, oui, elles ont toujours su faire, chez Rohmer. Mais penser comme une philosophe qu'elle est, en citant Kant et Hegel, c'est plus rare. En plus, Jeanne est jeune et jolie, momentanément éloignée de chez elle et de son copain officiel. Libre quoi, à tout point de vue. A une soirée emmerdante, elle sympathise avec une autre égarée qui tient beacoup à lui faire rencontrer son père. Il faut attendre pas mal pour voir venir le climax du film : le temps de compter jusqu'à trois, Jeanne va vivre un petit, tout petit moment d'égarement. Il y a une histoire de collier, aussi, dont on ne sait pas ce qu'il est devenu. Perdu, volé ou caché, c'est les trois options possibles. Et c'est à peu près tout. Trois fois rien. Ca ne fait pas un pitch très sexy mais ça sufit à faire un film. Jeune et joli, éloigné de tout. Libre quoi.

Trois couleurs : bleu

bleu.gif

Réalisé par : Krzysztof Kieslowski (1941 - 1996)
En : 1993, France
Acteurs principaux : Juliette Binoche (1964 - ), Hugues Quester (1948 - ), Philippe Volter (1959 - 2005)
Genre(s) : Paris /pas drôle mais beau
Caractéristiques : 100 mn, couleur

Critique perso :

Le temps de quelques plans presque abstraits, Julie perd son mari et sa fille dans un accident de voiture. Elle n'arrive pas à vouloir mourir : elle va donc devoir réapprendre à vivre. A écouter, à aimer. Tout recommencer. En laissant venir, d'abord, et presque malgré elle (c'est en refusant de signer une pétition qu'elle se fait une amie). Puis de façon plus active, en ouvrant les yeux et les oreilles pour sortir de son bocal. A quoi sert la liberté de ne rien faire, de pouvoir vivre en autiste ? D'habiter un aquarium ? Pas grand chose... Ce film est le premier volet d'une double trilogie : bleu-blanc-rouge/liberté-égalité-fraternité. Il n'y a que Kieslowski pour imaginer de jouer ainsi en même temps avec des couleurs et des valeurs. Pour faire de la psychologie, de la morale et de la politique tout ensemble. Il n'y a surtout que lui pour le réussir aussi bien.

Retour à l'interface d'interrogation


Annuaire complet des films, site sur l'actualité du cinéma où j'écris des critiques