Les 775 films en DVD d'Isabelle
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film(s) dans le(s)quel(s) joue Jeffrey Jones

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Amadeus

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Réalisé par : Milos Forman (1932 - 2018)
En : 1984, USA
Acteurs principaux : Tom Hulce (1953 - ), Jeffrey Jones (1946 - ), F. Murray Abraham (1939 - )
Genre(s) : cadavre(s) dans le(s) placard(s) /culte ou my(s)tique /du Moyen-Age à 1914 /en avant la musique /entre Berlin et Moscou
Caractéristiques : 160 mn, couleur

Critique perso :

Biopic d'un certain Mozart, par le petit bout de la lorgnette (mal embouchée) d'un de ses rivaux, un certain Salieri. Salieri, c'est le roi des médiocres, le génie des nazes. Il veut mettre son (petit) talent musical au service de Dieu, en échange d'1/4h (voire plus si possible) de gloire. Mais Dieu s'en fout. Mozart, lui, n'a rien demandé et il a tout reçu -même le droit d'être vulgaire. Alors, à défaut d'être aimé de Dieu (comme Ama-deus), Salieri devient le devil-ex-machina de la vie de l'autre. Tout en l'admirant secrêtement, il le harcèle, le torture, l'assassine au petit feu du travail. Il venge ainsi tous ses frères humains qui ne naissent pas, quoi qu'ils en disent, libres et égaux en dons. Après un tel film, le silence est encore du Mozart, mais le malaise est encore du Salieri.

Ed Wood

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Réalisé par : Tim Burton (1958 - )
En : 1994, USA
Acteurs principaux : Patricia Arquette (1968 - ), Johnny Depp (1963 - ), Jeffrey Jones (1946 - ), Martin Landau (1931 - 2017), Bill Murray (1950 - ), Sarah Jessica Parker (1965 - )
Genre(s) : Los Angeles & Hollywood /jeu dans le jeu
Caractéristiques : 127 mn, NB

Critique perso :

Le plus mauvais réalisateur du monde -vu par l'un des meilleurs de son temps- était un spécialiste ès mauvais genres et mauvais goût, dans sa vie comme dans son oeuvre. Il choisissait ses copines en fonction des fringues qu'il pouvait leur piquer, ses sujets et ses collaborateurs pour produire le maximum d'effets avec le minimum de moyens. Il était gentil, naïf, enthousiaste et incompétent. Il rêvait d'égaler Citizen Kane, il réussit tout de même à réaliser Plan 9 from Outer Space, c'est pas donné à tout le monde. Tim Burton le montre, en pleine crise, enfiler une jupe moulante et un pull angora pour aller recevoir la bénédiction de son Dieu Orson. Paradoxal et jubilatoire hommage d'un perfectionniste au dilettante qu'il ne sera jamais.

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