Les 775 films en DVD d'Isabelle
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film(s) dans le(s)quel(s) joue Sydney Greenstreet

4 réponses classées par dates


Maltese Falcon (The) - Faucon maltais (Le)

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Réalisé par : John Huston (1906 - 1987)
En : 1941, USA
Acteurs principaux : Mary Astor (1906 - 1987), Humphrey Bogart (1899 - 1957), Elisha Cook Jr. (1903 - 1995), Sydney Greenstreet (1879 - 1954), Walter Huston (1884 - 1950), Peter Lorre (1904 - 1964)
Genre(s) : cadavre(s) dans le(s) placard(s) /pauvre espèce humaine
Caractéristiques : 101 mn, NB

Critique perso :

Avant d'être Philip Marlow, Bogart a été un Sam Spade très crédible. Qui, bien sûr, est assailli de belles dames à son bureau dès qu'il arrive le matin. Et, évidemment, envoie son associé au casse-pipe le soir même. A la suite de quoi, naturellement, il est embarqué dans une sombre affaire passablement emberlificotée, plein de de faux jetons et de gros dégueulasses. Ce qui le sauve, c'est qu'il est un parfait metteur en scène de lui-même et qu'il a toujours l'air d'en savoir plus qu'il n'en a l'air. Ce qui nous accroche, of course, c'est la même chose.

Casablanca

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Réalisé par : Michael Curtiz (1886 - 1962)
En : 1942, USA
Acteurs principaux : Ingrid Bergman (1915 - 1982), Humphrey Bogart (1899 - 1957), Marcel Dalio (1900 - 1983), Sydney Greenstreet (1879 - 1954), Peter Lorre (1904 - 1964), Claude Rains (1889 - 1967), Conrad Veidt (1893 - 1943)
Genre(s) : culte ou my(s)tique /heurs et malheurs à deux /portrait d'époque (après 1914)
Caractéristiques : 102 mn, NB

Critique perso :

Le Maroc, dernier refuge avant le désespoir (cf. Morocco). C'est un film qui en est plusieurs. Peut-être une fresque politique sur l'Amérique qui décide, en 1942, d'entrer en guerre pour libérer l'Europe, au nom des liens anciens entre les deux continents. Ou alors, un mélo tragique sur l'amour impossible entre un tenancier de bistrot et son ancienne maîtresse, retrouvée par hasard. Ensemble, ils auraient inventé la résistance glamour -celle dont le principal titre de gloire est de réussir à finir les bouteilles de champagne français avant que les allemands ne s'en emparent. Ou alors, c'est le drame de la lutte clandestine contre le nazisme, traquée jusque dans les colonies... Bref, de toute façon un film aussi généreux en intrigues, personnages, scènes d'anthologie et niveaux de lecture n'est sûrement pas devenu mythique pour rien. Play it again (and again...).

Passage to Marseille - Passage pour Marseille

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Réalisé par : Michael Curtiz (1886 - 1962)
En : 1944, USA
Acteurs principaux : Humphrey Bogart (1899 - 1957), Sydney Greenstreet (1879 - 1954), Peter Lorre (1904 - 1964), Michèle Morgan (1920 - 2016), Claude Rains (1889 - 1967)
Genre(s) : cadavre(s) dans le(s) placard(s) /portrait d'époque (après 1914)
Caractéristiques : 109 mn, NB

Critique perso :

1944 : la guerre est presque finie, alors on va nous la raconter en marche arrière, en flash-backs emboîtés les uns dans les autres (4 niveaux : ça vaut bien Inception !) pour remonter jusqu'aux accords de Munich. Il y a deux journalistes dans l'histoire. Le premier est un petit jeune innocent qui découvre la guerre en spectateur : elle est cachée dans le paysage, littéralemente invisible. Le deuxième est un tough guy embourbé dans les combats (intellectuels puis réels) jusqu'au cou depuis le début. Il est devenu hors la loi, il a du sang sur les mains, mais c'est quand même lui qui a épousé Michèle Morgan. Comme on n'a pas les moyens d'embaucher le monde entier pour la figuration, on se contentera d'un vieux rafiot et de quelques avions, mais l'essentiel y est. La B.O. n'a pas dû coûter très cher non plus : on y entend surtout des versions instrumentales de la Marseillaise (moins emballante que dans Casablanca) et de "en passant par la Lorraine" (sans doute parce que le bâteau s'appelle "ville de Nancy"). A la fin, on sent poindre l'espoir d'un monde (et d'un homme) nouveau. Bref, de la belle allégorie déguisée en film d'action.

To Have and Have Not - Port de l'angoisse (Le)

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Réalisé par : Howard Hawks (1896 - 1977)
En : 1944, USA
Acteurs principaux : Lauren Bacall (1924 - 2014), Humphrey Bogart (1899 - 1957), Walter Brennan (1894 - 1974), Marcel Dalio (1900 - 1983), Sydney Greenstreet (1879 - 1954)
Genre(s) : culte ou my(s)tique /heurs et malheurs à deux
Caractéristiques : 100 mn, NB

Critique perso :

Transposée à la Martinique, c'est à peu près la même histoire que dans Casablanca, mâtinée d'une anticipation d'African Queen. Sauf que l'histoire d'amour (ici, entre Slim et Steve) ne s'écrit pas au passé : elle est dans le présent de l'action. Et même en direct, pour de vrai -tant les acteurs poussent loin la conscience professionnelle... Quant à en avoir (le titre original est quand même nettement meilleur), ils en ont tous les deux, ça ne fait aucun doute. En plus, tous les acteurs secondaire du genre sont aussi au rendez-vous : Greenstreet, Dalio, un bar et un piano. Et l'exotisme de pacotille. Et les 3 étages de l'hotel, pour suivre de près les fluctuations du désir. Il s'y sont mis à deux prix Nobel (Hemingway et Faulkner) pour pondre le scénario. Et un réalisateur génial. Et la grâce...

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