Les 775 films en DVD d'Isabelle
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
1 2 3 4 5 6 7 8 9
moi
film(s) dans le(s)quel(s) joue Preben Lerdorff Rye

2 réponses classées par dates


Vredens dag - Jour de colère

dreyer.jpg

Réalisé par : Carl Theodor Dreyer (1889 - 1968)
En : 1943, Danemark
Acteurs principaux : Lisbeth Movin (1917 - 2011), Preben Lerdorff Rye (1917 - 1995)
Genre(s) : du Moyen-Age à 1914 /heurs et malheurs à deux /pauvre espèce humaine /poésie en image
Caractéristiques : 97 mn, NB

Critique perso :

On se croirait dans une série de tableaux de Rembrandt en noir et blanc. Les dialogues pourraient être extraits d’un bréviaire protestant. La vie est sobre, digne, et très très encadrée, comme dans un plan de cinéma qui bougerait pas beaucoup. Le temps s’écoule lentement en attendant l’éternité. Ca se passe à une période où on croyait encore en l’existence des sorcières, surtout certains hommes quand ça les arrangeait de se débarrasser de certaines femmes. Le pasteur de l’histoire est un de ces pieux hommes, il joue accessoirement le rôle d’inquisiteur en chef quand sa Foi l’exige. Ou alors peut-être quand sa femme, deux fois plus jeune que lui, le trompe (désolée, je spoile un peu). Ca se passe à une période où les hommes (jeunes et vieux) décidaient de tout, étaient bornés et superstitieux, tenaient les clés de la maison et les cordons de la bourse, avaient avec eux la loi et Dieu lui-même. Il y a une éternité. Mais l’éternité du cinéma est encore plus forte.

Forbrydelsens element - Element of Crime (The)

Lars_debuts.jpeg

Réalisé par : Lars von Trier (1956 - )
En : 1984, Danemark
Acteurs principaux : Preben Lerdorff Rye (1917 - 1995)
Genre(s) : cadavre(s) dans le(s) placard(s) /pas drôle mais beau /pauvre espèce humaine /poésie en image
Caractéristiques : 104 mn, couleur

Critique perso :

Fisher est un drôle de pêcheur en eaux troubles. Celles de sa mémoire, surtout, qui a l'air un peu perturbée. On y pêche quelques cadavres et un vieux prof, auteur d'un manuel pour enquêteurs (Element of Crime). Fisher, c'est celui qui passe de la théorie à la pratique. Il se lance donc sur les traces d'un certain Harry Gray, tueur en série potentiel, en prenant soin de faire tout comme lui, et de ne jamais voir la lumière du jour. C'est risqué mais ça marche -au cinéma, en tout cas. Le film entier, d'ailleurs, est en noir et mordoré -surtout en noir, en fait, et très beau. L'enquête, elle, est aussi fumeuse que celle d'Alphaville, et sous influence Borgès et Troisième homme. Le jeune homme qui a commis ça a visiblement lu tous les bons manuels de cinéma, il n'a peur ni de la théorie ni de la pratique, ni des plongées en eaux troubles -ça lui resservira !

Retour à l'interface d'interrogation


Annuaire complet des films, site sur l'actualité du cinéma où j'écris des critiques