Les 775 films en DVD d'Isabelle
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film(s) réalisé(s) par Bernardo Bertolucci

2 réponses classées par dates


Ultimo tango a Parigi - Dernier tango à Paris

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Réalisé par : Bernardo Bertolucci (1940 - )
En : 1972, Italie
Acteurs principaux : Marlon Brando (1924 - 2004), Jean-Pierre Léaud (1944 - ), Maria Schneider (1952 - 2011)
Genre(s) : Paris /cadavre(s) dans le(s) placard(s) /du rire aux larmes (et retour) /heurs et malheurs à deux
Caractéristiques : 136 mn, couleur

Critique perso :

1, rue Jules Verne. C'était au temps béni où on trouvait, à Paris, des apparts vides de 120 m2 avec Marlon Brando dedans en cadeau Bonux. Jeanne passe par là, visite (l'appart), essaie (le bonhomme). Emballée, elle revient régulièrement. Dans leur île déserte, la petite française pimpante et le mâle américain vieillissant explorent leurs mystères. Lui en a gros sur la patate depuis le suicide de sa femme. Il est pas mauvais en français, le bougre, mais c'est son vocabulaire anglais qui impressionne ("God" et plein d'insanités qui ne sont même pas dans mon Harrap's). Chair triste, etc. Elle, on se demande comment elle supporte son fiancé-cinéaste exalté qui espère refaire l'histoire du cinéma rien qu'en la regardant. Le film qui inventa le genre psycho-mélo-érotico-intello-dépressif.

Tè nel deserto (Il) - Thé au Sahara (Un)

the_Sahara.jpg

Réalisé par : Bernardo Bertolucci (1940 - )
En : 1990, Italie
Acteurs principaux : John Malkovich (1953 - ), Debra Winger (1955 - )
Genre(s) : heurs et malheurs à deux /pauvre espèce humaine
Caractéristiques : 138 mn, couleur

Critique perso :

Ca commence dans le New-York des années folles, ça se termine dans les dunes du Sahara. Y paraît que ce serait l'histoire d'un couple qui se noie dans les sables. En fait non, c'est l'histoire d'une femme qui tente la traversée de son désert intérieur. A la rame, en solitaire. Comme dans l'appart' désert du Dernier tango à Paris. De mari en amants, sur des terres de plus en plus arides, sauvages, étrangères, elle devient de plus en plus aride, sauvage, étrangère à elle-même. On ne sait pas trop si on la plaint ou si on l'envie. C'est comme un voyage dans le temps, aussi, ou une expédition à la recherche d'une source perdue. Pour voir ce qu'il reste quand la civilisation a sombré : de la sensualité, du soleil et du désespoir.

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