Un jeune garçon se souvient du matin où il a compris qu'il était unique et seul au monde. Et, accessoirement, orphelin de guerre. Du jour au lendemain, ses cheveux ont tourné au vert pomme. Déjà que la plupart des adultes ne lui inspiraient pas confiance ; là c'est la trahison générale. Il devient rebelle et pacifiste presque malgré lui : natural-born punk ! C'est une fable, bien sûr. Une histoire aux multiples entrées et à la morale ferme et claire. Un film simple et beau comme on n'ose plus en faire.
Eva est une garce, les hommes le savent depuis un bon bout de temps. Elle est libre et elle n'aime personne, même Tyvian devrait s'en douter. Mais bon, vous voyez ce que c'est : elle s'incruste chez lui par hasard, squatte son tourne-dique et sa baignoire, et l'homme ne se sent plus de joie. Pourtant, il a déjà tout ce qu'il faut : une petite Dolce vita, de brillantes fréquentations, une jolie fiancée. Il s'est même fait une réputation (totalement usurpée) d'écrivain à la mode. Eva, rien, mais au moins elle ne triche pas avec sa réputation. Le jazz remplit sa vie, grâce à l'argent des hommes. Mais l'homme en veut toujours plus, vous voyez ce que c'est. Jamais content, toujours frustré. Une femme qui se vend sans céder à son charme irrésistible, non mais vous imaginez ça possible, vous ? Le ver est dans le fruit de la bourgeoisie depuis un bon bout de temps.