Les 775 films en DVD d'Isabelle
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film(s) réalisé(s) par Sergei Parajanov

2 réponses classées par dates


Sayat Nova - Couleur de la grenade (La)

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Réalisé par : Sergei Parajanov (1924 - 1990)
En : 1968, Géorgie
Genre(s) : du Moyen-Age à 1914 /jeu dans le jeu /poésie en image
Caractéristiques : 79 mn, couleur

Critique perso :

Officiellement, c'est le biopic d'un (obscur) poète arménien du XVIIIème siècle, le genre dont, visiblement, même les spécialistes ne savent pas grand chose. En vrai, c'est une installation d'art contemporain réalisée en matériaux de récup' (tendance marché aux puces et fripes folkloriques) et en tableaux vivants, pleins de silence et de symboles. Le poète y est "joué" - visualisé serait plus adapté - par différents acteurs (dont une femme) - Todd Haynes et sa version spéculaire de Bob Dilan n'a rien inventé ! Tout passe facile parce que c'est surtout son oeuvre, et en fait sans doute plutôt son âme, qui tient le premier rôle. Elle s'est réincarnée en objets : en livres, en tapis et en instruments de musique. Elle est curieuse, sensuelle, passionnée, mystique. Belle, amoureuse de la beauté et de l'amour, de Dieu et de l'art. Biographie de l'art, plus que d'un artiste. D'un homme, un beau. Nous sommes tous d'obscurs poètes arméniens du XVIIIème siècle...

Ashug-Karibi - Achik Kerib, conte d'un poète amoureux

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Réalisé par : Sergei Parajanov (1924 - 1990)
En : 1988, Géorgie
Genre(s) : conte de fées relooké /en avant la musique /heurs et malheurs à deux /poésie en image
Caractéristiques : 73 mn, couleur

Critique perso :

Un jeune homme tombe amoureux d’une jeune fille mais, le papa de la fille n’étant pas d’accord, il doit faire ses preuves en passant une série d’épreuves initiatiques, avant de la retrouver… Puisque le scénario est intemporel, la forme l’est aussi, en mode vintage, style Europe de l'Est avant Staline. Les décors, les costumes et tout le story board sont donc pompés sur les icônes du coin, la partition est piquée au folklore local et pourtant, bizarrement, on a plus l’impression d’être dans une installation d’art contemporain que dans un musée à l’ancienne. Et par une sorte de charme magique et mystérieux tombé direct sur la caméra, ce conte du Moyen-Age en tableaux vivants devient une espèce de comédie musicale moderne en costumes traditionnels, ou de mythe au présent.

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