Les 775 films en DVD d'Isabelle
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film(s) relevant du genre : Bollywooderie

5 réponses classées par dates


Kuch Kuch Hota Hai

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Réalisé par : Karan Johar (1972 - )
En : 1998, Inde
Acteurs principaux : Kajol (1974 - ), Shahrukh Khan (1965 - ), Anupam Kher (1955 - ), Rani Mukherjee (1978 - )
Genre(s) : Bollywooderie /en avant la musique /heurs et malheurs à deux /pour petits et grands enfants
Caractéristiques : 177 mn, couleur

Critique perso :

Il y a 9 ans, comme l'apprend la fille qu'ils n'ont pas eu ensemble, Rahul et Anjali étaient les meilleurs amis du monde (mais c'était toujours elle qui gagnait au basket). Et puis, maman est arrivée. Et puis, la fifille est née et maman est morte (je ne révèle aucun secret, c'est au début). Il serait temps de retrouver la trace d'Anjali... Ca tombe bien : elle s'est laissée pousser les cheveux et, de garçon manquée, est devenue une fille très réussie. Avant de se marier, elle doit s'occuper toute seule d'une centaine de gamins dans un camp de vacances... Moitié "college movie", moitié film de colo : le public visé est plutôt jeune. Habilement construit, c'est un plaidoyer sympatoche pour la diversité des sentiments (amour-amitié, relations triangulaires) qui s'arrête juste au seuil de plus grandes audaces (le réalisateur serait un peu gay que ça n'étonnerait personne). Sympa-pa-toc, donc.

Kabhi Khushi Kabhie Gham... - Famille indienne (La)

famille_ind.jpg

Réalisé par : Karan Johar (1972 - )
En : 2001, Inde
Acteurs principaux : Amitabh Bachchan (1942 - ), Jaya Bhaduri (1948 - ), Kajol (1974 - ), Shahrukh Khan (1965 - ), Rani Mukherjee (1978 - ), Hrithik Roshan (1974 - )
Genre(s) : Bollywooderie /du rire aux larmes (et retour) /en avant la musique
Caractéristiques : 210 mn, NB/couleur

Critique perso :

1ère partie : comment défaire une famille indienne idéale. Ils sont très riches et très beaux, ils vivent dans une espèce de chateau de Versailles. Maman est très proche de son aîné : elle sent sa présence avant même qu'il soit descendu de son hélico. Mais il a le mauvais goût de tomber amoureux sans prévenir papa (et de la fille de la bonne, en plus). Banissement.
2ème partie : comment réconcilier une famille indienne idéale. Toujours très riche et très beau, l'aîné s'est installé à Londres. On avait quitté le benjamin en bouboule de canapé. Entre temps, il s'est fait poussé les muscles et s'est entraîné avec Michaël Jackson. Il débarque aussi à Londres. Comme en plus il a changé la couleur de ses yeux, on ne le reconnaît pas (enfin, pas tout de suite). Les jeunes ont le mal du pays, les vieux le mal de leurs enfants. On les croit parce qu'ils ont tous du vent dans les cheveux aux moments importants. On soupçonne que ça doit pouvoir s'arranger.
Pour s'initier à Bollywood, ce n'est pas nécessairement la meilleure porte d'entrée. Ou alors, juste pour apprendre à fixer le niveau de son propre seuil de tolérance au kitch.

Lagaan: Once Upon a Time in India - Lagaan

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Réalisé par : Ashutosh Gowariker (1968 - )
En : 2001, Inde
Acteurs principaux : Aamir Khan (1965 - )
Genre(s) : Bollywooderie /conte de fées relooké /du Moyen-Age à 1914 /en avant la musique
Caractéristiques : 224 mn, couleur

Critique perso :

Le "lagaan", c'est l'impôt que les méchants colons anglais prélevaient sur les récoltes des gentils paysans indiens à la fin du XIXème siècle. Or, la mousson a du retard et les récoltes s'annoncent lamentables. Les paysans quémandent un répit, ils récupèrent de la part du méchant colon (un faux air de Romain Duris) une promesse absurde : exemption du lagaan s'ils arrivent à battre les anglais au cricket. Le vaillant leader des gentils paysans (un faux air de Tobey Maguire) relève la défi... Là, je dois le dire, ça manque un peu de crédibilité : à moins d'avoir été initié depuis son berceau, ce jeu est incompréhensible. Dommage qu'ils n'aient pas plutôt récupéré un concours de danse folklorique, ça aurait pu être plus entrainant. Chaque camp a droit à son traitre : une gentille traitresse anglaise initie les joueurs, un méchant traitre indien (mais qui se repent...ouf !) informe les English. On ne se doute pas du tout du dénouement. A la compet' avec Hollywood, le cinema made-in-Bombay montre ses plus beaux atours.

Bride & Prejudice - Coup de foudre à Bollywod

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Réalisé par : Gurinder Chadha (1960 - )
En : 2004, Angleterre
Acteurs principaux : Anupam Kher (1955 - ), Aishwarya Rai (1973 - )
Genre(s) : Bollywooderie /en avant la musique /heurs et malheurs à deux
Caractéristiques : 107 mn, couleur

Critique perso :

Bollywood pour les nuls occidentaux, 1ère leçon. On prendra une (ou plusieurs) histoire(s) d'amour(s) contrariée(s). On a le droit de recycler pour cela le bon vieux fond romanesque occidental (Jane Austen, par exemple, ça collera parfaitement). On y mettra des filles superbes, des chansons et plein de confettis. De la culture locale (l'Inde éternelle) et du high tech (l'Inde moderne). Tisser tout ça avec les liens de la famille (très important, ça, les liens de la famille). Attention : pas le droit pour les indiens de s'embrasser en public. Faudra se débrouiller autrement -mais les jeunes gens ne manquent pas d'imagination. Happy-end obligatoire. Mais pas obligatoire de s'en tenir à la 1ère leçon d'exotisme kitch pour occidentaux.

Veer-Zaara

veer_zaara.jpeg

Réalisé par : Yash Chopra (1932 - 2012)
En : 2004, Inde
Acteurs principaux : Amitabh Bachchan (1942 - ), Shahrukh Khan (1965 - ), Anupam Kher (1955 - ), Rani Mukherjee (1978 - ), Preity Zinta (1974 - )
Genre(s) : Bollywooderie /du rire aux larmes (et retour) /en avant la musique /heurs et malheurs à deux
Caractéristiques : 192 mn, couleur

Critique perso :

Veer c'est lui, Zaara c'est elle. Ils sont faits l'un pour l'autre depuis l'éternité, mais les hasards de l'Histoire l'ont fait, lui, indien indouiste, et elle, musulmane pakistanaise. Il se sont rencontré à 20m au dessus du sol. Ils se sont échangé un peu de leur temps et beaucoup de leurs sourires (pas de baisers, c'est interdit par le protocole). Se sont raconté leur vie qui commençait... Mais tout ça, c'est du passé. Aujourd'hui, Veer est en fait le prisonnier numéro 786 (un numéro saint, semble-t-il) d'une sombre geôle. Il n'a parlé à personne depuis 22 ans. Montagu et Capulet ne sont pas dans le coup, mais ils ont des dignes héritiers. Il faudrait au moins un ange pour le sortir de là. Comme les amants de Pandora, Veer-et-Zaara s'aiment pour l'éternité -sauf que la leur dure plus que le temps d'une étincelle. Made in Bollywood, first class.

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