Les 775 films en DVD d'Isabelle
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film(s) dans le(s)quel(s) joue Marisa Paredes

2 réponses classées par dates


Tacones lejanos - Talons aiguilles

talons_aiguilles.jpg

Réalisé par : Pedro Almodovar (1949 - )
En : 1991, Espagne
Acteurs principaux : Victoria Abril (1959 - ), Féodor Atkine (1948 - ), Javier Bardem (1969 - ), Miguel Bosé (1956 - ), Marisa Paredes (1946 - )
Genre(s) : cadavre(s) dans le(s) placard(s) /du rire aux larmes (et retour) /en avant la musique
Caractéristiques : 115 mn, couleur

Critique perso :

J'ai une théorie sur Almodovar : il me semble que ses personnages sont toujours travaillés par l'idée d'être quelqu'un d'autre. Aucun de ses films ne l'illustre mieux que celui-ci. Voici donc : une fille qui a toujours envié sa mère artiste (la mère lui a refait le coup de Sonate d'automne), un travesti compatissant, un juge qui joue à être son propre indic (et encore, je ne vous dit pas tout), et un mort qui aimait les femmes et que peu de monde regrette. Enfermés dans leur rôle, dans leur tête ou en prison, ceux-là ne sont à l'aise qu'en changeant d'identité par le travestissement, l'art et la dissimulation (et le sacrifice, aussi !). L'émotion, les couleurs et la musique sont aussi de la partie, comme pour un magnifique feu d'artifices tragique.

Flor de mi secreto (La) - Fleur de mon secret (La)

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Réalisé par : Pedro Almodovar (1949 - )
En : 1995, Espagne
Acteurs principaux : Marisa Paredes (1946 - )
Genre(s) : du rire aux larmes (et retour) /heurs et malheurs à deux /pauvre espèce humaine
Caractéristiques : 103 mn, couleur

Critique perso :

Leo est une encore belle femme presqu'en fleur, presque toujours au bord de la crise de larmes. Elle écrit des romans pour dames. Elle a aussi dans ses tiroirs le scénario d'un futur film d'Almodovar (cf. Volver), mais il n'est pas encore intéressé. Elle a aussi une maman, une soeur, une bonne et une copine qui, toutes, contribuent autant à son bonheur qu'à son malheur. Et quelques anges gardiens barbus. Comme les héroïnes de ses histoires, elle ne pense qu'à l'amour -surtout celui, parti on se sait où, de son mari. Comme les héroïnes de La Garçonnière ou de Casablanca, elle se trompe d'amour. En attendant d'enfin coïncider avec elle-même, elle se cache derrière ses lunettes, ses pseudos et ses mini-jupes. Magnifique portrait de femme en train de subir une greffe de personnalité, qui se bonifie avec les revoyures.

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