Les 775 films en DVD d'Isabelle
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film(s) dans le(s)quel(s) joue Jason Robards

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C'era una volta il West - Il était une fois dans l'ouest

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Réalisé par : Sergio Leone (1929 - 1989)
En : 1968, Italie
Acteurs principaux : Charles Bronson (1921 - 2003), Claudia Cardinale (1938 - ), Henry Fonda (1905 - 1982), Jason Robards (1922 - 2000)
Genre(s) : cadavre(s) dans le(s) placard(s) /carrément à l'ouest /culte ou my(s)tique /épique pas toc
Caractéristiques : 165 mn, couleur

Critique perso :

Il était une fois un réalisateur qui aurait vu et aimé Duel au soleil, Johnny Guitar, Rio Bravo et L'Homme qui tua Liberty Valance (entre autres). Il croirait donc au pouvoir hypnotique du cinéma. Il était une fois, donc, trois hommes de l'Ouest : un joueur d'harmonica taciturne, un bandit romantique et une brute sanguinaire. Il était une fois une femme qui serait à la fois une maman et une putain. Ils auraient tous des comptes à règler avec le passé, et des paris à faire sur l'avenir. Ils laisseraient pas mal de cadavres derrière eux. Pour eux, le temps se serait comme arrêté, suspendu, dilaté. Et le temps, au cinéma, c'est ce qui permet de parcourir les déserts mythiques de Monument Valley, de scruter les paysages tourmentés d'un visage, de laisser se deployer la géniale musique de Morricone. Le temps d'un merveilleux conte de fées pour grandes personnes.

Johnny Got His Gun - Johnny s'en va en guerre

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Réalisé par : Dalton Trumbo (1905 - 1976)
En : 1971, USA
Acteurs principaux : Timothy Bottoms (1951 - ), Jason Robards (1922 - 2000), Donald Sutherland (1935 - )
Genre(s) : cadavre(s) dans le(s) placard(s) /culte ou my(s)tique /pas drôle mais beau /pauvre espèce humaine
Caractéristiques : 111 mn, NB/couleur

Critique perso :

Quand un Johnny s'en va en guerre il a... des bonheurs plein la tête, des sourires plein la mémoire. Quand un Johnny revient de guerre il a... simplement eu pas d'bol et puis voilà. Mauvaise nouvelle : vivant certes, mais aveugle, sourd, manchot et cul-de-jatte. La bonne : comme il n'a plus de visage, il ne risque pas de s'enrhumer. Johnny est un légume, mais c'est un légume pensant. Aux mains de bouchers en uniformes, et de gentilles infirmières. Il vit dans sa tête ce qui lui reste à ne pas vivre. Filmer une âme en caméra subjective, c'est toujours un peu casse-gueule (à part pour Antonioni qui ne sait faire que ça). Mais celle du soldat inconnu de toutes les guerres du monde valait bien la flamme des projecteurs.

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