Le titre fleure bon le "Martine au parc" de mon enfance. Le cadre : petite disponibilité estivale, comme dans La Collectionneuse ou Le Rayon vert. Les personnages : deux cousines en vacances, et leurs prétendants. Le décor : une grande plage normande, deux résidences secondaires. Les couleurs : primaires. Le sujet : l'amour. Côté femmes, on a le modèle ingénue en maillot de bain, et une poupée qui se voudrait passionnée. Côté hommes, un nomade opportuniste et un romantique ténébreux. En guest stars : un dragueur des sables et la marchande de cacahuètes. Au court d'un banquet initial, chacun choisit son rôle, définit son personnage. Puis essaie de le tenir, et d'influencer le jeu des autres. Au gré des rencontres et des rendez-vous, les double-jeu se révèlent... La morale : en matière d'amour, tout le monde se raconte des histoires ; chacun sa vérité.
Quelques jours de vacances en Bretagne avec Gaspard -et sa guitare. Gaspard est seul, Gaspard mange à la crêperie du "clair de lune", Gaspard cherche sa copine-en-quelque-sorte sur la plage de St Lunaire (faut-il y voir une clé ?). Il fait la connaissance d'une crêpière-ethnologue, puis d'une flibustière court-vêtue (mais avec des principes), avant de retrouver sa copine-en-quelque-sorte, une blonde soi-disant surdouée (pas au volet, en tout cas). Son problème, à Gaspard, c'est qu'il ne sait pas dire non aux filles, et qu'il adore se faire balader. Un indécis professionnel qui va où le conduit le hasard. La mer efface sur le sable les pas des jeunes gens désunis, mais pas la mémoire de leurs conversations.