Les chansons, ça peut aider à consoler les chagrins d'amour. Ca permet de ne pas craindre la pluie, d'espérer aller au-delà des
arcs-en-ciel. Mais de là à se confronter avec l'Allemagne nazie, c'est une autre paire de manchettes... C'est pourtant ce que tente ce film, à travers la petite histoire de Sally, chanteuse de cabaret et de son collocataire Brian, étudiant anglais, et de quelques autres. Evidemment, depuis l'
Ange bleu plus personne ne s'étonne de trouver, dans les cabarets allemands, des dames avec des jambes interminables. Mais les parenthèses musicales très désenchantées qui ponctuent le récit n'ont plus à offrir que leurs sarcasmes ironiques et grinçants. Les derniers petits ilôts d'innocences sont menacés par une grande vague brune. Chantons sous le 3ème Reich, pendant qu'il en est encore temps...
Quelque part dans le XXIIIème siècle, quelque part sous une bulle étanche, la population humaine continue de se perpétuer. Une société de jeunes gens vit là dans l'insouciance : habillés en collants-paréo à la mode 70, ils n'ont rien d'autre à faire qu'à glander dans le hall-centre commercial-club med qui leur sert de terrain de jeu, et à draguer à domicile via une espèce d'Internet full 3D. Les machines s'occupent du reste. A 30 ans, ils deviennent les héros d'une cérémonie étrange censée leur permettre de renaître après s'être littéralement fait exploser en vol. Ceux qui essaient de partir par d'autres moyens sont nettoyés vite-fait par des "limiers" d'élite. Logan est de ceux-là. Pour lui, tout irait pour le mieux dans le meilleur des enfers possibles jusqu'à ce qu'il reçoive la mission d'infiltrer ses ennemis récalcitrants et à sortir de sa bulle. Sur des ambiances proches, c'est tout de même nettement moins percutant que Soleil vert ou La Planète des signes. Mais il y a plus de minijupes.