A l'aube de l'humanité, différentes tribus de bipèdes s'étripent sauvagement pour des trucs idiots : une énergie qui réchauffe, un bout de territoire. Le feu s'éteint, et c'est la crise. C'est ce que subit le groupe de notre héros, un grand genre suédois, mais en moins bien peigné. Il est envoyé en reconnaissance avec deux autres barbus. Lors de sa mission, il aura l'occasion de faire des rencontres intéressantes : à défaut de monolithe, il y a d'autres bipèdes, et des animaux plus ou moins sympathiques (les éléphants sont très bien dans le rôle des mamouths). Il croise aussi une charmante femelle au maquillage corporel bouse-cendre toujours impeccable. Elle vient d'une tribu nettement plus avancée que la sienne, puisqu'elle a déjà inventé le rire et la position du missionnaire. Plutôt accueillante, la tribu : elle pratique l'hospitalité comme, un peu plus tard, les indiens de Little Big Man. On comprend tout sans un seul sous-titre. A l'aube de l'humanité, les hommes étaient déjà des hommes.