Dans une ville qui ressemble à toutes les villes (en pire), erre un drôle de type qui ressemble à tout le monde (en plus sympa). C'est pas vraiment un héros. D'ailleurs, c'est pas non plus vraiment une histoire. En plus on le connaît, c'est M. Hulot. Il est revenu de vacances, il a l'air de chercher du boulot. Ou pas. Il a rendez-vous avec un type qu'il n'arrête pas de rater, tombe sur d'autres types qu'il ne cherchait pas du tout. Au début, à part lui, tout file droit, comme sur les plans d'un architecte. Le temps est gris-bleu, comme le paysage. Comme les bureaux. Comme les gens. Et puis, ça commence à ne plus tourner très rond (ou plutôt si, justement). Faute à l'alcool, à la musique, et à quelques autres Hulot-berlus de passage. De toute façon, c'est un film qui n'en est pas vraiment un. Plutôt une expérience, un stage de plongée en aquarium dans un autre monde qui est exactement le nôtre. Un monde qui serait bien pire, si on n'apprenait pas à le regarder -et à l'écouter- comme un M. Hulot de passage.