Il sera une fois le vaillant équipage d'un vaisseau spatial terrien, parti au secours des éventuels rescapés d'un précédent voyage égaré sur une planète lointaine. En fait, il y a des rescapés, mais ils ne veulent pas être secourus. L'histoire est largement pompée à Shakespeare (le scénariste-dialoguiste de "La Tempête") relookée par le Dr. freud, mais, hélàs, pas les dialogues, qui ont plutôt l'air de sortir de comics cheaps. C'est de la SF vintage, où le plus démodé est moins les costumes et l'appareillage technique que la façon de traiter la seule femme de la bande, une jolie cruche à qui on n'explique et ne demande jamais rien (à part de l'embrasser), bien qu'elle soit censée être plus savante que tous les autres. Même Nielsen a encore ses cheveux bruns, c'est dire comme ça donne l'impression de dater. Le monstre est réussi, presqu'autant que Robby, le gentil robot-minute-à-(vraiment)-tout-faire.