Les grands pervers et les grands saints sont faits pour s'entendre (pour racheter les uns, il faut bien que quelques-uns des autres se dévouent...). Jan descend du ciel dans un hélicoptère ; attention, c'est un piège, c'est lui le grand pervers. D'ailleurs sa santé -en fait : son salut, bien sûr- ne tarde pas à se déteriorer. Coup de bol : il a juste eu le temps, avant, de se marier avec Bess, esprit fragile mais coeur en or massif et une foi en béton, prête à tout pour sauver son homme. Il y en a qui ont commencé à lacher Lars von Trier avec ce film : moi, c'est plutôt après que j'ai commencé à trouver ses intentions un peu douteuses. Ici, j'ai marché comme à ma première communion !