Le seul bon côté des guerres, c'est qu'elles permettent parfois à des peuples de se rencontrer -enfin, de se cotoyer plutôt, parce que la rencontre, c'est autre chose. Ainsi, en 44, les américains ont cotoyé les européens -et, à quelques exceptions près, les européens étaient bien contents de les voir arriver. Mais ça ne suffit pas forcément à faire des rencontres. Illustration italienne en six tableaux du sud au nord, du printemps 44 à l'hiver 45. Six sketchs, six quiproquos que ni la bonne volonté, ni la solidarité, ni même l'amour ou la foi ne permettent de lever complètement. Les êtres et les peuples restent le plus souvent opaques les uns aux autres, sauf face à la mort, peut-être. Les combats les plus durs se passent dans les coeurs et dans les têtes...