Nanni Moretti, superbe quadragénaire minoritaire, nous ouvre quelques pages de son journal, en images qui bougent et en musiques. D'abord, il nous fait son Roma à lui, en vespa et en musique -avec au passage un coucou à Flashdance (ça, désolée, je ne l'ai pas en stock) et un au-revoir à Pasolini. Après, il nous fait son Stromboli à lui -en musique aussi, mais moins dansant. Et puis, la musique s'arrête (lui aussi) et il frole la mort pour de bon, avant de nous réserver son plus beau sourire (avec les yeux). Ce truc inclassable à la pemière personne, toujours en mouvement, ne raconte rien et ne ressemble à rien. C'est une espèce de testament anthume qui laisse le sentiment d'avoir fait une rencontre inoubliable. Avec un superbe quadragénaire minoritaire, vraiment vivant.